Manuel Valls charge la BCE et prévient que la rentrée sera "difficile"<!-- --> | Atlantico.fr
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Manuel Valls et François Hollande ont prévenu : la rentrée sera difficile
Manuel Valls et François Hollande ont prévenu : la rentrée sera difficile
©REUTERS/Philippe Wojazer

Attaque

Selon le Premier ministre, "le risque de déflation est réel" car "au niveau européen, la croissance et l'inflation sont en retrait par rapport à ce que nous pouvions attendre".

Manuel Valls a prévenu. Les Français ne sont pas pris en traître : "le volontarisme ne nous quittera pas, et cela plus encore pour les semaines et les mois à venir car la rentrée va être difficile en matière de conjoncture économique". Voilà ce que le Premier ministre a indiqué devant la presse après le séminaire gouvernemental de ce vendredi. Mais il ne s'est pas arrêté là et a critiqué notamment la BCE. "Les politiques économiques en zone euro ne sont pas efficaces" face à une croissance et une inflation plus basses que prévu.

Tout cela "se traduit malheureusement par une terrible lenteur dans les faits". Manuel Valls a déploré en particulier "l'absence de politique de change" ou encore une Banque centrale européenne (BCE) "impuissante" face à la faible inflation. Le chef du gouvernement veut donc repartir à l'assaut, en particulier en ce qui concerne la BCE. "Il faut sans aucun doute aller plus loin", a enjoint  Manuel Valls. 

Le Premier ministre s'est aussi fendu d'un message à l'Allemagne. "Il ne s'agit pas de demander quelque chose aux Européens" sur la trajectoire budgétaire de la France, a-t-il indiqué, tout en relevant que Paris avait déjà engagé un "effort colossal" d'économies, de 50 milliards d'euros. "Je me refuse à annoncer un effort supplémentaire" a-t-il expliqué. Puis, il a donné sa feuille de route pour la rentrée  : "nous devons réformer, inlassablement" et "lutter contre tous les blocages qui freinent notre pays". Un calendrier précis des réformes sera présenté le 20 août. Le Premier ministre a aussi soutenu qu'il y avait une "crise de confiance", "la parole politique est devenue une langue morte". Face à cela, il faut "répondre aux attentes des Français", c'est à dire les questions de "chômage, pouvoir d'achat, l'école, la sécurité".

De son côté, François Hollande avait dit un peu plus tôt que "les vacances qui s’annoncent sont une pause mais pas un arrêt " ajoutant "la société française s’inquiète, s’impatiente, veut des résultats rapides" et l’exécutif doit "rester mobilisé pour préparer cette rentrée". Pour le chef de l'Etat, le gouvernement doit  "faire preuve de cohésion sur la ligne qui a été fixée". " Il faut avoir des résultats concrets, rapides, et être concentrés autour de l’essentiel: l’emploi, les solidarités et l’amélioration de la vie quotidienne" a-t-il conclu.

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