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Loi Travail : la CGT promet une mobilisation estivale ; Raffarin veut l'interdiction des manifestations
©Reuters

L'été sera chaud

Bruno Le Maire veut, lui, "l'interpellation, la mise sous le verrou des casseurs".

Ni l''Euro de football, ni les inondations n'auront eu la peau de la mobilisation contre la loi travail, et la CGT compte bien franchir un nouvel obstacle : l'été, période généralement peu propice aux mobilisations. Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, a prévu ce dimanche sur iTélé et Europe 1 qu'l "y aura des formes de mobilisation cet été" contre la loi travail. "Les manifestations seront maintenues tant que le texte du gouvernement sera maintenu", a-t-il assuré. Les journées de mobilisation prévues les 23 et 28 juin se tiendront bien, a-t-il précisé.

Pour le leader syndical, "la CGT est responsable". Pour preuve, il a précisé qu'une manifestation prévue lundi à Toulouse a été annulée "sur demande du préfet, parce qu'il y a un match de la Russie avec un risque de présence de hooligans".

Pour le leader de la CGT, les violences sont pour le gouvernement un moyen de "faire porter au mouvement social les problèmes qui sont en-dehors des manifestations". Il s'est notamment interrogé sur "les ordres donnés à la police de ne pas intervenir" face aux casseurs.

Même réflexion du côté du 12/13 dimanche, sur France 3, dans lequel le candidat à la primaire de la droite Bruno Le Maire a demandé "l''interpellation, la mise sous le verrou des casseurs. Cela fait des semaines qu'on voit des gars encagoulés, avec des barres à mine, qui vont saccager des villes". Il a poursuivi en regrettant le laxisme du gouvernement : "je n'arrive pas à comprendre, comme simple citoyen, que des casseurs puissent continuer à semer le désordre, à Rennes, à Nantes, ici à Paris, contre des hôpitaux pour enfants. On est où ? On est en France, dans un Etat qui est tenu, ou dans l'anarchie la plus totale ? Qui est responsable de l'ordre public ? Le gouvernement".

L'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin, invité dans Le Grand Jury RTL/LCI/Le Figaro, a une autre solution : "je pense que le gouvernement devrait d'évidence interdire ces manifestations", a déclaré le sénateur Les Républicains. "Moi, j'aurais interdit ces manifestations déjà depuis longtemps, parce que je serais cohérent avec moi-même. Si je dis au pays qu'on est en guerre, je n'autorise pas que, pendant la guerre, on ait des manifestations. C'est-à-dire que, pendant qu'on se bat contre l'ennemi extérieur, on ait à l'intérieur un ennemi qui fragilise nos forces, qui use nos militaires, qui use nos forces de sécurité", a-t-il expliqué. "L'ennemi de la nation française, ce n'est pas la finance, c'est la violence. Et c'est elle qui faut combattre".

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