Loi sur le renseignement : "l'UMP devrait voter vraisemblablement ce texte" assure Frédéric Péchenard<!-- --> | Atlantico.fr
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Frédéric Péchenard d'accord avec le projet de loi du gouvernement
Frédéric Péchenard d'accord avec le projet de loi du gouvernement
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Union

Le directeur général de l'UMP et ancien patron de la police juge le projet de loi du gouvernement "équilibré et cohérent."

Les textes qui font l'unanimité à l'Assemblée nationale sont rares. La prochaine loi sur le renseignement semble en faire partie. En tout cas, c'est ce qu'affirme Frédéric Péchenard, le directeur général de l'UMP et ex-patron de la police nationale. "Nicolas Sarkozy a dit que l'UMP devrait voter vraisemblablement ce texte" assure-t-il au Figaro, en précisant que le projet devait rester en état et non "dénaturé par un certain nombre d'amendements risquant d'entraver l'action des services au moment où la menace est maximale."

Sur le fond, "ce projet semble équilibré et cohérent" explique-t-il, soulignant "qu'il protège davantage les agents en légalisant des pratiques, tout en respectant les libertés individuelles."

Pour autant, ce renforcement du renseignement français n'est pas suffisant. "Il manque toujours des mesures judiciaires que les socialistes ont toujours refusés de prendre" affirme-t-il, listant notamment "l'interdiction de retour sur le territoire national des djihadistes binationaux" ou encore "la pénalisation de la consultation habituelle des sites djihadistes."

Le projet de loi, confié au député PS et président de la commission des lois, Jean-Jacques Urvoas, sera présenté en Conseil des ministres jeudi 19 mars. Et le gouvernement s'apprête ainsi à lever un énorme tabou, selon le Monde. Les services de renseignement pourront travailler en France, de façon légale, sans passer par un juge, pour installer des micros, des caméras ou obtenir des données informatiques personnelles. Les "espions" pourront par ailleurs surveiller toutes les télécommunications dans un secteur donné, celles de cibles, comme celles des passants. Si de telles pratiques étaient probablement courantes, elles n'étaient, officiellement, pas autorisées.

Pour compenser ces nouvelles libertés, une "commission nationale de contrôle des techniques de renseignement" devra vérifier la "proportionnalité des moyens" avant qu'ils ne soient mis en place. Mais en cas "d'urgence", les services pourront s'en passer.

Lu sur le Figaro

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