Loi sur la famille : le texte polémique présenté à l'Assemblée <!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Société
Loi sur la famille : le texte polémique présenté à l'Assemblée
©

Divergences

Une proposition de loi sur la famille relative à "l'autorité parentale et l'intérêt de l'enfant" entre ce lundi en débat. Le texte, présenté par le PS et les écologistes, devrait être discuté jusqu'à ce mercredi et voté le 28 mai. L'UMP a déposé plus de 600 amendements.

Les esprits s'échauffent à l'Assemblée nationale. Une proposition de loi sur la famille relative à "l'autorité parentale et l'intérêt de l'enfant", particulièrement polémique, entre ce lundi en débat. Le texte, présenté par le PS et les écologistes, devrait être discuté jusqu'à ce mercredi et voté le 28 mai. L'UMP a déposé plus de 600 amendements.

Ce texte évite les questions d'adoption, de filiation et d'accès aux origines des enfants nés sous X, conçus par procréation médicalement assistée (PMA) avec don de gamètes ou adoptés. Les socialistes se ventent de présenter un texte qui adapte le droit de la famille à la pluralité actuelle des modèles familiaux. Le texte entend développer l'exercice conjoint de l'autorité parentale, notamment en cas de séparation. Il vise également à reconnaître le rôle des beaux-parents et à favoriser le recours à la médiation familiale.

A droite, le député Philippe Gosselin, porte-parole de l'UMP dans le débat, reconnaît les "bonnes intentions" de la proposition de loi mais s'inquiète d'une "fragilisation de l'autorité parentale". Il y perçoit d'ailleurs "l'esquisse d'un nouveau modèle familial, déjà présenté au cours des débats de 2013" sur le mariage homosexuel. Quant à l'UDI, il émet déjà une "abstention négative" sur ce texte qui, selon ces centristes, ne va pas assez loin sur le statut du beau-parent. Par ailleurs, la délégation aux droits des femmes de l'Assemblée regrette une insuffisante prise en compte des "femmes et enfants victimes de violences" ou des situations de "non-paiement de pension alimentaire". Une vingtaine d'associations féministes, s'inquiétant aussi des dangers pour les victimes de violences conjugales, qui devraient avoir l'accord du conjoint pour certaines décisions concernant les enfants, manifesteront ce lundi devant le Palais-Bourbon.

Enfin, le principe de la double résidence pour les enfants en cas de séparation est également critiqué par plus de 5 500 psychiatres, psychologues ou professionnels de l'enfance. Ces derniers ont même signé une pétition pour mettre en garde contre le risque "pour le développement affectif" des jeunes enfants en cas de partage égal des temps entre les parents.

Lu sur Le Nouvel Observateur

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !