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Les petits patrons dans la rue à Toulouse et à Paris
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Pas contents !

Le patronat lance ce lundi 1er décembre une semaine de mobilisation pour protester contre une économie "cadenassée" et des entreprises bridées par le gouvernement.

"Expliquer la gravité de la situation, agir et convaincre qu’il existe des solutions pour retrouver croissance et emplois". C’est dans ce but que les patrons s’apprêtent à manifester ce lundi 1er décembre. La mobilisation, qui durera toute la semaine, est organisée par les trois principaux syndicaux patronaux, le Medef, la CGPME et l'Union professionnelle artisanale (UPA). Aujourd'hui la CGPME appelle les chefs d’entreprises à protester munis de cadenas dans les rues à Paris et à Toulouse avec le slogan : "PME/TPE cadenAssez, libérez nos entreprises!". Dans le même temps, l'UPA publiera une lettre ouverte à François Hollande, tandis que le Medef lancera des réunions de militants et une campagne sur les réseaux sociaux. "Notre économie va mal. Elle est bridée par 30 années d'une politique qui a progressivement étouffé les entreprises de toutes tailles par une accumulation de charges, de contraintes, de taxes et de sanctions", ont expliqué les organisations patronales il y a deux semaines.

Les dirigeants sont notamment en colère contre le compte pénibilité. Pour cette mesure phare de la réforme des retraites, les employeurs doivent remplir des fiches individualisées et lire les critères de pénibilité auquels s'expose chaque salarié dans son travail. "Aller vérifier pour 100 salariés le niveau de pénibilité avec des gens et savoir s'ils travaillent au-dessus ou en dessous des épaules, la nuit ou pas la nuit, pour des cas de pénibilité réels mais qui concernent 0,1% des salariés (…) on est dans le drame", expliquait Guillaume Poitrinal, co-président du conseil de simplification et patron de la PME Woodeum, le 30 octobre dernier sur BFM Business.

Les patrons entendent également protester contre l’augmentation de la durée minimale hebdomadaire, passée à 24 heures depuis le 1er juillet. Selon la CGPME, cette mesure coûterait entre 600 et 700 000 postes. Enfin, la loi Hamon est également un sujet de mécontentement : elle impose aux chefs d’entreprises de moins de 250 salariés de les prévenir deux mois à l’avance en cas de cession de la société.

Les trois organisations patronales se réuniront à Lyon mercredi où le président du Medef, Pierre Gattaz, prononcera un discours. 

Lu sur BFMTV

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