Les images de l'Assemblée confirment le triple bras d'honneur d'Éric Dupond-Moretti<!-- --> | Atlantico.fr
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Une courte vidéo révélée ce jeudi par Paris Match et LCI confirme bien le triple bras d'honneur que le ministre de la Justice, Éric Dupond-Moretti.
Une courte vidéo révélée ce jeudi par Paris Match et LCI confirme bien le triple bras d'honneur que le ministre de la Justice, Éric Dupond-Moretti.
©BERTRAND GUAY / AFP

Vulgarité

Différents médias se sont procuré la vidéo du ministre de la Justice qui, en pleine séance dans l'hémicycle, effectue ces gestes en direction président du groupe LR, Olivier Marleix.

L'Assemblée a donc joint les images aux aveux. Une courte vidéo révélée ce jeudi par Paris Match et LCI confirme bien le triple bras d'honneur que le ministre de la Justice, Éric Dupond-Moretti, a reconnu avoir adressé au patron des députés LR, Olivier Marleix, en plein débat dans l'Hémicycle. Tout en lui reprochant, selon le compte rendu de séance, de piétiner la «présomption d'innocence». Le président du groupe Les Républicains, qui a lui-même visionné les images, a malgré tout indiqué au Figaro vouloir «évoquer le sujet en conférence des présidents pour qu'une suite soit donnée à cette affaire, a fortiori concernant l'attitude d'un garde des Sceaux qui avait signé une circulaire le 7 septembre 2020 contre les insultes adressées aux élus, dont les parlementaires.»

Si aucune sanction n'est à ce jour envisagée contre Éric Dupond-Moretti - qui n'est pas lui-même parlementaire -, le chef de file de la droite compte écrire à la première ministre, Élisabeth Borne, afin de «lui demander quelles ­suites l'exécutif entend réserver à ce comportement inadmissible». Poussé à reconnaître ses «torts», puis à exprimer des «regrets» et à présenter des «excuses», le locataire de la Chancellerie a pour l'heure fait l'objet d'un simple recadrage de la chef du gouvernement, qui lui a rappelé que ce type de comportement «n'a pas sa place dans l'hémicycle».

Pas suffisant, aux yeux d'Olivier Marleix, qui attend une réponse concrète. «Les ­choses ne peuvent pas en rester là. Clairement, ce n'était pas à la présomption d'innocence qu'il faisait ces bras d'honneur. Je l'ai bien vu dans son regard», affirme-t-il. La première ministre a par ailleurs échangé avec Éric Dupond-Moretti mardi soir, lui faisant savoir «que ce comportement n'avait pas sa place dans l'Hémicycle».

Le Figaro

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