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Les États-Unis extradent le dernier criminel nazi vivant sur leur sol
©SPENCER PLATT / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP

Rattrapé par l'Histoire

Mardi 22 août, les États-Unis ont extradé Jakiw Palij vers l'Allemagne. L'ancien garde SS du camp de Trawniki, en Pologne, vivait outre-Atlantique depuis 1949.

Jakiw Palij a regagné l'Europe, mardi 22 août. L'homme de 94 ans, ancien garde SS, entre 1943 et 1945, dans le camp de concentration de Trawniki, en Pologne, vivait aux États-Unis depuis 1949. Il s'était vu attribuer la nationalité américaine en 1957, après avoir menti aux services d'immigration. Elle lui avait par la suite été retirée en 2003 par la justice.
Depuis lors, représentants politiques et associations demandaient que le criminel de guerre soit extradé vers l'Allemagne, qui se refusait à l'accueillir. Donald Trump avait, ces derniers mois, demandé en personne à Richard Grenell, l’ambassadeur des Etats-Unis en Allemagne, nommé l’an dernier, de s'atteler tout particulièrement à ce dossier.
Au travers d'un communiqué publié mardi, le président américain a d'ailleurs salué "l’action rapide de son administration (…) afin d’extraire ce criminel de guerre du territoire des Etats-Unis. En dépit d’une décision de justice ordonnant son extradition en 2004, les administrations précédentes n’étaient pas parvenues à faire partir Palij". 
Dernier criminel nazi vivant aux États-Unis, Jakiw Palij est arrivé mardi matin à Düsseldorf, où il a été conduit dans un centre de soins gériatriques, selon la presse allemande. "Avec son admission, le gouvernement fédéral envoie un signal clair de la responsabilité morale de l'Allemagne", a affirmé à l'AFP un porte-parole du ministère allemand des Affaires étrangères. Des propos qui font écho à ceux du ministre des Affaires étrangère allemand, Heiko Maas, au quotidien Frankfurter Allgemeine Zeitung : "L'obligation qui découle de notre histoire comprend l'acceptation et un débat honnête autour des crimes du régime de terreur nazi. Nous assumons la responsabilité envers les victimes du national-socialisme ainsi qu'envers nos partenaires internationaux."
Lu sur LCI

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