Les élèves portant l'abaya et le qamis n'entreront pas en classe «dès lundi», annonce Gabriel Attal<!-- --> | Atlantico.fr
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Ils seront cependant «accueillis» par les établissements scolaires, qui seront chargés de «leur expliquer le sens» de cette interdiction, a précisé le ministre de l’Éducation ce jeudi.
Ils seront cependant «accueillis» par les établissements scolaires, qui seront chargés de «leur expliquer le sens» de cette interdiction, a précisé le ministre de l’Éducation ce jeudi.
©Ludovic MARIN / AFP

Précisions

Ils seront cependant «accueillis» par les établissements scolaires, qui seront chargés de «leur expliquer le sens» de cette interdiction, a précisé le ministre de l’Éducation ce jeudi.

Les élèves se présentant à l'école en portant l'abaya ne pourront pas entrer en classe mais «seront accueillis» par les établissements scolaires, qui devront dès la rentrée «leur expliquer le sens» de cette interdiction, a déclaré jeudi 31 août le ministre de l'Éducation Gabriel Attal.

Ce dernier, qui avait annoncé dimanche l'interdiction de cette longue robe traditionnelle couvrant le corps portée par certaines élèves musulmanes, a souligné jeudi sur France Inter que la nouvelle règle concernerait également le port du qamis, version masculine de ce vêtement. «Derrière l'abaya, derrière le qamis, il y a des jeunes filles, des jeunes garçons et il y a des familles. Des êtres humains avec qui il faut dialoguer, faire de la pédagogie», a estimé le nouveau ministre de l'Éducation.

«Elles seront accueillies, ils seront accueillis et il y aura un échange avec eux pour leur expliquer le sens de la règle. Pourquoi est-ce qu'on prend cette décision. Pourquoi est-ce qu'on ne peut pas porter l'abaya, le qamis, dans l'école», a poursuivi Gabriel Attal, précisant que «dès lundi» aucun de ces élèves ne pourra entrer en classe. «La laïcité, c'est une des valeurs fondamentales de l'école de la République», a-t-il insisté, justifiant le calendrier de cette annonce, sa première avant même la rentrée, par ses «échanges avec les chefs d'établissements» qui étaient dans «l'attente d'une règle claire».

Le Figaro

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