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Terrorisme : pour la DGSI, l'EI "passera au stade des véhicules piégés" en France
©REUTERS/Vincent Kessler

Sécurité

Patrick Calvar, le directeur général de la sécurité intérieure, était entendu à huis clos à l'Assemblée nationale le 24 mai dernier, et a tenu des propos chocs révélés aujourd'hui.

"Je suis persuadé qu'ils [l'Etat islamique] passeront au stade des véchicules piégés et des engins explosifs, et ainsi qu'ils monteront en puissance", a déclaré Patrick Calvar, le patron de la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), lors d'une audition à huis clos à l'Assemblée nationale le 24 mai dernier, dont les propos sont relayés ce mardi 12 juillet par Christophe Cornevin du Figaro

M. Calvar, qui craint "une confrontation (civile, ndlr) entre l'ultra droite et le monde musulman", poursuit : "Ils vont finir par projeter des commandos dont la mission consistera à organiser des campagnes terroristes sans nécessairement aller à l'assaut avec la mort à la clef. [...] Pour cela, il leur faut des artificiers et organiser toute une logistique, c'est-à-dire s'installer sur notre territoire, acquérir tous les produits. [...] Ils peuvent, de toute façon, fabriquer des bombes de manière artisanale, en achetant du nitrate d'ammonium par exemple."

L'ancien commissaire anti-terroriste est formel : "Nous savons très bien qu'ils vont recourir à ces modes opératoires : ils ont bien vu les effets provoqués par une opération massive. [...] Dès qu'ils auront projeté sur notre territoire des artificiers, ils pourront éviter de sacrifier leurs combattants tout en créant le maximum de dégâts."

Il rajoute que les terroristes islamiques sont à la recherche de procédés fondés sur des armes radioactives et chimiques, et qu"ils ont acquis en la matière une capacité quasi industrielle" et qu'ils "ont récupéré ce dont disposait l'armée de Saddam Hussein ou l'armée de Bachar el-Assad et ils n'hésitent pas à l'utiliser sur le terrain. [...] S'ils en ont l'opportunité, ils vont exporter ces armes. La vraie difficulté est pour eux d'y parvenir, notamment à cause de la dangerosité des produits en question."

Lire aussi : Une cocotte minute nommée France ? Terrorisme, risques de représailles incontrôlées et escalade généralisée de la violence, le sondage qui fait peur

Lu sur RTL

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