Les Allemands majoritairement contre l'accord UE-Turquie<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Europe
Les Allemands majoritairement contre l'accord UE-Turquie
©Reuters Pictures

Nein !

52%. C'est le nombre d'Allemands qui aimeraient, selon l'institut Emnid, que l'Union européenne rompe l'accord passé avec la Turquie pour freiner l'arrivée des migrants.

En mai 2015, la Turquie, après de nombreuses semaines de négociation, avait demandé pour ses citoyens une exemption de visas pour se rendre dans l'espace Schengen. En balance : la quantité importante de migrants/réfugiés qu'elle accueille aujourd'hui sur son territoire, fuyant principalement l'Irak, l'Afghanistan et la Syrie. Et qu'elle menace de déverser sur l'Europe. L'Union européenne avait finalement accepté l'accord. 

Les mois ont passé, mais la grogne semble monter en Allemagne contre cet accord. Un sondage du Bild am Sonntag (édition du dimanche de Bild) a  montre que si 38% des Allemands n'y sont pas opposés, plus d'un Allemand sur deux est opposé à ces accords, qui prévoient aussi d'enclencher la procédure d'entrée de la Turquie dans l'Europe. D'ailleurs, ce point est décisif pour les Allemands. 66% d'entre eux ne veulent plus de négociation sur une potentielle entrée du pays dirigé par M. Erdogan.

Cependant, le pouvoir semble refuser de se conformer aux désirs de son peuple. Le territoire allemand, qui accueille déjà une population d'origine turque très importante, a connu une immigration record avec 1 million de migrants cette dernière année. Les risques de tensions poussent le gouvernement à la prudence, et le risque d'une nouvelle migration est particulièrement craint par les locaux.

Le directeur de la chancellerie, Peter Altmeier a expliqué dans le Berliner Zeitung qu'aucune alternative n'était possible. 

Lu dans le Figaro

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !