Le tabou des couples mixtes en banlieue<!-- --> | Atlantico.fr
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Couples à Paris
Couples à Paris
©LUDOVIC MARIN / AFP

Même chez les jeunes, un couple mixte peut être tabou

Son fils a été poignardé à mort, le 26 avril dernier, par le frère de sa petite amie qui ne supportait pas qu'elle fréquente un garçon qui ne faisait pas partie de sa communauté raconte Le Parisien.

Ils avaient tous les deux 19 ans, et envisageaient de se marier : Brandon, le garçon, était d’origine indo-ivoirienne (sa mère est d’origine indienne, son père de Côte d’Ivoire) Wassila, la jeune fille est d'origine algérienne. 

« Il faut que les parents acceptent les unions de leurs enfants », martèle Acha, la mère de Brandon.  Wassila estime que « le racisme assumé de son père » a influé sur son frère : « Ils pensent que les femmes n’ont pas de droits et qu’on doit se marier avec des Algériens. J’ai aussi des cousins qui partagent cette opinion. »

À l’occasion d’un repas convivial, des habitantes de Garges-lès-Gonesse, dans l’est du Val-d’Oise, issues de diverses communautés, ont chacune donné leur avis sur le thème des couples mixtes.

 "Ce tabou existe dans nos quartiers comme partout", lance Tania, une habitante d’origine algérienne. La semaine dernière, elle a été « choquée » en apprenant que ses cousines ne voulaient pas que leur fille « aille avec quelqu’un d’autre qu’un Rebeu ». Pourtant, cela n’étonne pas Lilia : « Beaucoup d’élèves de mon lycée, à Goussainville, partagent cette position. C’est plus courant qu’on ne le pense. »

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