Le pape François se dit prêt à se rendre en Irak "si nécessaire" et justifie une intervention militaire<!-- --> | Atlantico.fr
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Le pape François avant d'entrer dans son avion à Séoul
Le pape François avant d'entrer dans son avion à Séoul
©Reuters

L'homme de la situation

C'est ce qu'il a affirmé aux journalistes dans l'avion qui le ramenait de Corée du Sud ce lundi.

A peine son séjour en Corée terminé, le pape pourrait ajouter une nouvelle destination à son calendrier. Interrogé sur "les bombardements américains en cours" en Irak lors d'une conférence de presse, le pape a fait part de son inquiétude et de son intension de se rendre sur place afin d'apporter son soutien aux réfugiés chrétiens qui subissent des persécutions depuis des semaines.

Lors du vol qui le ramenait de Séoul, ce lundi, le pape a précisé les différentes initiatives auxquelles lui et ses collaborateurs avaient songé pour aider les populations menacées par les djihadistes du nord du pays. "Nous avons dit, si c'est nécessaire, à notre retour de Corée, nous pouvons aller là-bas". Mais "en ce moment ce n'est pas la meilleure chose à faire", a-t-il estimé. "Nous avons pensé à diverses choses. C'était une des possibilités, je pense que je peux en parler ", a-t-il poursuivi en répétant à deux reprises : "oui je suis disponible, j'y suis disposé".

Le pape François a, par ailleurs, donné son avis sur les actions de la communauté internationale visant à combattre les djihadistes.  D'après lui, l'intervention militaire en Irak est justifiée, même s'il n'appartient à aucun pays, en l'occurrence aux Etats-Unis, de prendre seul des décisions.

"Dans ces cas où il y a une agression injuste, je peux seulement dire qu'il est licite d'arrêter l'agresseur injuste. Mais je souligne le verbe "arrêter"! Je ne dis pas "bombarder" ou "faire la guerre"… Je dis "l'arrêter" ! Les moyens pour savoir comme l'arrêter devront être en effet évalués. Mais arrêter l'agresseur injuste est licite." Le pape a finalement rappelé que la solution de l'intervention militaire pouvait être une option de dernier recours : celle-ci est, en effet, tolérée par la doctrine de l'Eglise pour raison de légitime défense quand tous les moyens de négociation ont été épuisés. 

lu sur BFMTV

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