Le journaliste Christophe Nobili publie une enquête sur la tempête au sein de la rédaction du Canard Enchaîné visant l'emploi fictif de la femme d'un dessinateur <!-- --> | Atlantico.fr
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Christophe Nobili publie “Cher Canard. De l'affaire Fillon à celle du Canard Enchaîné” chez Jean-Claude Lattès.
Christophe Nobili publie “Cher Canard. De l'affaire Fillon à celle du Canard Enchaîné” chez Jean-Claude Lattès.
©CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / AFP

Digne de l’affaire Fillon ?

Un journaliste du Canard Enchaîné raconte en détail dans un livre événement la crise au sein de son propre journal. Christophe Nobili publie “Cher Canard. De l'affaire Fillon à celle du Canard Enchaîné” chez Jean-Claude Lattès.

Dans un livre publié mercredi et dont la sortie a été tenue secrète jusqu'au dernier moment, Christophe Nobili révèle en détail comment, depuis vingt-cinq ans, un salaire important a été versé à l'épouse du dessinateur André Escaro. Cet emploi fictif, agrémenté d'une carte de presse bidon, aura rapporté 1,5 million d'euros à l'heureuse bénéficiaire.

Dans son ouvrage, “Cher Canard. De l'affaire Fillon à celle du Canard Enchaîné” publié chez Jean-Claude Lattès, le journaliste Christophe Nobili revient donc sur les moments forts de sa carrière au sein de la rédaction de l’hebdomadaire qui a rythmé la vie politique et judiciaire du pays suite aux nombreuses enquêtes et grâce au travail des journalistes.

Christophe Nobili était à l’origine des révélations dans l’affaire Fillon. 

Le journaliste du Canard enchaîné qui a levé ce lièvre au sein de sa rédaction ose raconter cette affaire dans un récit où il n'hésite pas à se mettre en scène, notamment lors de repas où une partie de la rédaction se retrouve régulièrement… et dont il a été exclu depuis qu'il a dénoncé l'affaire l'an dernier. 

Son essai comporte notamment la reproduction de la longue lettre qu'il envisageait d'envoyer, avant d'y renoncer, à la procureure de Paris Laure Beccuau : 

« Madame la procureure de Paris, vous allez rire. Il y a une Pénélope au Canard Enchaîné ! En 2017, avec deux de mes petits camarades du palmipède, j'avais révélé l'affaire Fillon. Eh bien figurez-vous que, cinq ans plus tard, je viens de découvrir, avec une sidération que j'ai quotidiennement du mal à dissimuler, une plaisanterie du même ordre dans mon propre journal…».

Christophe Nobili décrit aussi la manière dont la direction tente de camoufler et de relativiser cette affaire.

Le Figaro

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