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Le gouvernement présente son plan contre la radicalisation djihadiste
©JOEL SAGET

Politique

Empêcher la diffusion des idées djihadistes en prison et prévenir la "contagion" aux plus jeunes sont les deux principaux objectifs de ce nouveau plan.

Ce vendredi 23 février, le Premier ministre Edouard Philippe a dévoilé le « plan national de prévention de la radicalisation », promis en octobre par Emmanuel Macron. Il comporte 60 mesures. Un volet concerne les prisons. Alors que sur 70 000 détenus en France, 512 sont actuellement incarcérées pour des faits de terrorisme et 1 139 prisonniers de droit commun ont été identifiés comme « radicalisés », l’exécutif souhaite prévenir la « contagion ». C’est-à-dire éviter que les détenus radicalisés n’en convertissent d’autres. Parmi les propositions évoquées figure la création de 1.500 places de prison pour isoler les détenus radicalisés dans des quartiers "étanches". Quelque 450 seront créées d'ici à la fin de l'année. Le Premier ministre a également annoncé l'ouverture de trois nouveaux quartiers d'évaluation de la radicalisation, en dehors d'Ile-de-France: en tout, il en existera donc six en France. Concernant les enfants des djihadistes français qui reviennent en France, le Premier ministre a annoncé un chantier de la professionnalisation des personnels amenés à les prendre en charge.

Sur un volet éducatif, outre des mesures de soutien à la laïcité à l'école et d'éducation aux médias (anticomplotisme...), l'exécutif compte durcir les conditions d’ouverture des établissements scolaires hors contrat, afin de combattre l'émergence de structures islamistes. En outre, il souhaite favoriser une meilleure détection des cas de radicalisation, chez les élèves, parmi les fonctionnaires ou encore dans le sport, selon des sources proches de l'exécutif. In fine, en appui de la campagne « Stop Djihadisme » lancée en 2016, l'exécutif réfléchit aussi à des dispositifs de contre-discours plus ciblés, ou encore à mieux coordonner les alertes sur la radicalisation dans les structures psychiatriques.

Lu sur Le Point

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