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Le FMI s'impatiente et rappelle la Grèce et les Européens à l'ordre
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Colère des Dieux

"Nous sommes encore loin d'un accord" a estimé Gerry Rice, porte-parole du FMI, au terme de l'échec des dernières négociations entre Athènes et ses créanciers.

Au terme de l'échec des négociations entre le gouvernement grec et ses créanciers, le FMI qui s'impatiente, a rappelé publiquement ses exigences à l'égard d'Athènes et de l'Union européenne. Si jusqu'ici le FMI laissait carte blanche aux Européens pour trouver des solutions fructueuses à la situation économique de la Grèce, qui doit 7,6 milliards d'euros et fonce droit vers le défaut de paiement, l'institution a décidé de réagir, lassée de ces interminables débats sans issue.

Ainsi, Gerry Rice, porte-parole du FMI, a évoqué les "différences majeures" avec le gouvernement Tsipras, sur des sujets comme les retraites et la fiscalité. "Nous sommes encore loin d'un accord" a-t-il déclaré, provoquant l'indignation du Premier ministre grec qui prête une "responsabilité criminelle" au FMI. "Le moment est venu pour que les propositions du FMI soient jugées non seulement par nous mais surtout par l'Europe [...] car l'Europe doit discuter non seulement pour la Grèce mais aussi pour l'avenir de la zone euro" a-t-il lancé, accusant ses créanciers de vouloir "humilier" son gouvernement. "Le mandat que nous avons obtenu du peuple grec est d'en finir avec la politique d'austérité [...] Pour y parvenir, nous devons rechercher un accord qui répartisse le fardeau équitablement et qui ne porte pas préjudice aux salariés et aux retraités".

L'échec des négociations entre Athènes et ses créanciers se récent également dans les courbes de la Bourse de Paris, qui entame la semaine avec une forte baisse due au désintéressement des investisseurs pour les actifs à risque.

Lu sur Le Figaro

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