Le «convoi de la liberté» mis en échec à Paris, samedi<!-- --> | Atlantico.fr
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Didier Lallement et Gérald Darmanin
Didier Lallement et Gérald Darmanin
©THOMAS COEX / POOL / AFP

Police

C'est un succès pour le préfet Didier Lallement

Entravé par un dispositif policier efficace, dépourvu de boussole, le «convoi de la liberté» venu de plusieurs villes, a été mis en échec à Paris, samedi. 

Le préfet de police Didier Lallement a sorti les muscles à l’arrivée des autoproclamés «convois de la liberté». Dès jeudi, il dégaine son arrêté d’interdiction de manifester et annonce la couleur: en cas de blocage, les contrevenants s’exposent à «deux ans d’emprisonnement», «4500 euros d’amende», ou encore à l’immobilisation et la mise en fourrière du véhicule.

La manifestation motorisée et/ou à pied s’est soldée par quelques tensions samedi dans le quartier de l’Étoile et un dernier bilan de 513 verbalisations et de 97 interpellations.

Dimanche, la capitale était semblable à une mer d’huile. Pour le préfet Lallement, il s’agit d’une incontestable réussite. Depuis près de trois ans, l’ordre public dans la capitale est au cœur de toutes ses préoccupations. Une «obsession», disent même certains. Nommé à la tête de la préfecture de police de Paris en mars 2019 (...) il avait reçu de Beauvau la consigne de «briser l’émeute» et d’appliquer «l’impunité zéro». Dès son arrivée sur l’île de la Cité, le premier flic de Paris, fan de moto, a créé les Brigades de répression de l’action violentes motorisées (Brav-M), qui ont offert plus de percussion aux forces de l’ordre. Ce week-end encore, ces unités ont été un atout dans les rues de Paris.

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