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Le congrès des Républicains se termine sous les ovations pour Sarkozy et les sifflets pour Fillon et Juppé
©Reuters

Nouvelle ère ?

Exit l'UMP. Le principal parti de droite s'appelle désormais Les Républicains. Ce samedi, tous les ténors viennent fêter la création du parti lors de ce premier congrès.

  • L'UMP change de nom après le vote des militants
  • Nicolas Sarkozy tente de donner une image neuve au parti après les scandales
  • Alain Juppé et Nicolas Sarkozy vont s'exprimer dans la journée à la tribune
  • François Fillon s'est fait largement siffler par les militants

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16h15 : fin de ce direct. Le congrès se termine sous les applaudissements. Les ténors de la droite étaient bien présents et ont été accueillis de façon variable :sifflets pour François Fillon et Alain Juppé, ovation pour Laurent Wauquiez et Nicolas Sarkozy. Ce dernier en a profité pour rendre hommage à Eric Woerth, présent dans le public et chaudement applaudi. Après sa relaxe, il devait rapidement prendre de nouvelles responsabilités au sein du parti. Ce samedi, le maitre mot était le rassemblement pour "tourner la page" et l'unité était bel et bien au rendez-vous. Nicolas Sarkozy a d'ailleurs tenu à aplanir les angles face à ses rivaux et Alain Juppé s'est montré peu véhément. Seuls François Fillon et Bruno Le Maire ont tenté d'apporter leur singularité en assumant leur ligne politique.


15h45 : Nicolas Sarkozy défend le nom des Républicains

"Qui pourrait oser nous enlever le nom de républicains qui est dans notre ADN le plus intime ? a-t-il martelé. "Nous savons que nous ne sommes pas les seuls héritiers de la République mais nous nous souvenons qu'en 1958 et en 1968, ce n'est pas le parti socialiste qui a sauvé la République, c'est le général de Gaulle."

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"A ceux  qui nous accuseraient de confisquer la République, je répondrai que s'ils ne l'avaient pas trahi, abaissé, nous n'aurions pas besoin de la relever.  Elle ne vous appartient pas."

15h : Alain Juppé, entre applaudissements et sifflets

Le maire de Bordeaux a forcément suscité la division des 20 000 militants venus au congrès mais a tenu à clarifier les choses dès ses premiers mots : "certains me sifflent, ça me fait de la peine mais ça ne change pas ma conviction, vous êtes ma famille" a-t-il insisté.

"Pour moi, le moment que nous vivons est chargé d'émotions", a-t-il affirmé  rappelant la création de l'UMP en 2002 à laquelle il avait participé. "Mais allons de l'avant. J'ai aimé l'UMP et j'aimerais les républicains"

Il a rappelé la "lourde responsabilité" des Républicains, "celle de remettre la France sur le droit chemin" en cas d'alternance. "Commençons par ne pas nous tromper d'objectif, le véritable enjeu, c'est d'entrer dans le monde nouveau. Dès 2017, il faudra se lancer dans d'ambitieuses réformes" notamment offrir  "une puissante cure de liberté pour les entreprises." Le maire de Bordeaux est revenu sur tous les "échecs" de la gauche au pouvoir et a aligné ses propositions pour y répondre.

"Au-delà du choc de l'alternance, c'est une espérance qui est attendue. Il faut donner un sens aux réformes. Pour cela, il faut deux conditions, rassembler et rassembler autour d'un projet." En bon héritier gaulliste, il laisse entrevoir que son expérience est nécessaire pour mener le bateau, "montrer le cap" et donner "un supplément d'âme."

"Nous allons entrer dans une nouvelle campagne, notre nouvel objectif est désigné, les régionales de décembre prochain. Le président de que nous avons élus a respecté… Attendez, il arrive" s'est amusé Alain Juppé avant l'arrivée triomphante de Nicolas Sarkozy.


14h45  : "La France socialiste, ça suffit" a lancé l'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin qui a tenté un lien audacieux entre l'UDF de Valéry Giscard d'Estaing et le nouveau parti de droite. "Tout ça, c'est la même famille" a-t-il lâché, provoquant quelques timides applaudissements épars.


14h30 : François Fillon essuient de nombreux sifflets avant son discours.

L'ancien Premier ministre n'a pas eu droit à un accueil très chaleureux à la tribune du congrès. A peine s'est-il avancé que de nombreux sifflets et huées ont retenti.

Forcément, son discours prônent davantage la liberté de parole plutôt que l'unité d'un "parti machine électorale et caserne où les militants viendraient chercher des ordres." Salué par les observateurs pour ses qualités oratoires, le rival de Nicolas Sarkozy a tenu à avertir : "Si l’alternance n’est qu’une alternance parmi tant d’autres, cela ne servira à rien. La France s’enfoncera et la colère grandira."

"Nous avons décidé de nous intituler «Les Républicains» : ce choix nous oblige plus que tout autre car lorsqu’on prend la République comme étendard il ne nous est pas permis de décevoir" a-t-il affirmé. "Certains pensent que l’on convaincra les Français en prenant tous les virages en serrant vers la droite, d’autres en conduisant au milieu de la route, sans parler des démagogues qui disent qu’on peut lâcher le volant et regarder derrière soi. Moi, je ne veux pas découper la France en tranches, je la prends comme un bloc, avec amour, avec la conviction qu’il faut se réinventer ensemble pour espérer, proposer et agir."

14h10 : Une voix discordante au congrès, celle de Bruno Le Maire, qui a fait part sur BFMTV de son envie de "renouveau des idées" mais aussi "des visages" visant implicitement Nicolas Sarkozy et Alain Juppé. "Le nom du parti n'est pas essentiel, ce qui compte, ce sont nos idées" a-t-il souligné.

A ceux qui parlent de sacre, Bruno Le Maire trouve "étrange d'envoyer des mots de sacre pour un parti sur les Républicains. Je vois chez les Français un appétit de nouveauté et une décennie du renouveau pour tourner la page de 30 années d'échec."

Quant à ceux qui voudrait empêcher les voix discordantes, l'ancien candidat à la présidence du parti a trouvé sa réponse :"le rassemblement, ce n'est pas l'alignement de tous, c'est savoir écouter les projets des uns et des autres."

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13h40 : Eric Woerth vient d'arriver sur scène, en étant longuement applaudi par les militants. "Merci pour votre force, de ne pas avoir douté, merci pour votre confiance, merci du fond de mon cœur" a lancé l'ex-ministre, quelques jours après sa relaxe dans l'affaire Bettencourt.   


13h20 : Alain Juppé arrive, sandwich à la main.

13h10 : Jean-François Copé est aussi venu mais il ne s'exprimera pas.

13h : Très applaudi, Laurent Wauquiez a est monté à la tribune pour un discours axé sur l'intégration et l'immigration. "Ce n'est pas à la République de s'adapter aux étrangers, c'est aux étrangers de s'adapter à la République" a-t-il ainsi martelé, accusant les socialistes d'avoir "détruit les valeurs de la République." Son intervention s'est faite juste avant les candidats à la prochaine primaire. "Je ne veux pas entendre parler maintenant des primaires parce que les querelles, ça suffit !" a tranché le secrétaire général du parti.


12h50 : Brice Hortefeux  s'exprime sur BFMTV :"C'est le signal d'un nouveau départ. Nicolas Sarkozy s'était engagé à proposer un changement de nom et d'organisation. C'est donc une promesse qui a été tenue et qui a été approuvée massivement par les adhérents" a-t-il souligné, précisant que le patron du parti n'avait "pas de préoccupation individuelle aujourd'hui. Le temps de l'élection présidentielle viendra plus tard."

12h30 : Après le président du Sénat et le chef des sénateurs UMP, c'est au tour du député Eric Ciotti de prendre la parole. "La France a besoin d'autorité. L'autorité d'un chef, d'abord !" a-t-il lancé. "Vous êtes des milliers mais c'est une seule voix qui émane de vous, celle d'une famille rassemblée autour de Nicolas Sarkozy."

12h20 : Les sénateurs UMp sont présents

12h : Nicolas Sarkozy arrive sur scène mais il ne s'exprimera pas avant 15h.

11h50
: Des messages de soutiens sont diffusés : l'économiste Christian Saint Etienne (ex-UDI), l'ancien ministre Claude Allègre (ex-PS)  ou encore la navigatrice Maud Fontenoy, montée à la tribune poru parler écologie. "Il n'y a pas d'un côté les gentils qui parlent aux arbres et de l'autre les méchants qui habitent dans les villes" affirme-t-elle.

11h45 : Sur Itélé, Nicolas Sarkozy savoure son bain de foule en arrivant au congrès. "C'est une grande adhésion autour de ce changement de nom mais qui est aussi un changement d'identité" a-t-il simplement dit.

11h30 : Les militants plébiscitent le nouveau nom.

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