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Le chef d’état-major des armées demande une hausse de budget
©Reuters

La paix a un prix

"On ne gagne pas une guerre sans effort de guerre", souligne le général Pierre de Villiers.

Au surlendemain de l'attentat au camion à Berlin, qui a fait 12 morts et 48 blessés lundi soir, le chef d'état-major des armées (CEMA) s’exprime dans Les Echos et demande "une hausse progressive du budget de la défense" pour atteindre les 2 % du PIB, contre 1,77 % actuellement. Il s'agit de "rester capable d'assurer, dans la durée, la protection de la France et des Français face au spectre complet des menaces", écrit Pierre de Villiers.

"Il faut comprendre que le moindre décalage de cohérence entre les menaces, les missions et les moyens s'apparente au grain de sable qui grippe le système et conduit à la défaite", ajoute-t-il.  Selon lui, "on ne gagne pas une guerre sans effort de guerre".

"Le prix de la paix c'est l'effort de guerre"

Saluant la fin de la "tendance baissière des trente-cinq dernières années", rendant hommage au "volontarisme" du ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, le général estime que "désormais, pour les armées, cet effort doit se traduire par une hausse progressive du budget de la défense pour rejoindre la cible de 2 % du PIB, avant la fin du prochain quinquennat". L'effort demandé "ne pourra être ni allégé ni reporté, en dépit de la complexité de l'équation budgétaire étatique prévisionnelle", fait-il valoir en ajoutant en guise de conclusion: "le prix de la paix c'est l'effort de guerre".

Le projet de budget de la Défense pour 2017 s'élève à 32,7 milliards d'euros, à 1,77 % du produit intérieur brut (PIB), ce qui marque une stabilité par rapport à 2016. La France s'est engagée à le porter à 2 % du PIB d'ici 2025 dans le cadre de l'Otan.

>>> À lire aussi : Terrorisme islamiste : l’Europe dans le tourbillon d’une nouvelle guerre de trente ans (à moins que ce ne soit 50 voire 80 ?)

Lu sur Le Figaro

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