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"Laxiste", "incompétent" : Marine Le Pen tire à boulets rouges sur Castaner
©François NASCIMBENI / AFP

Volée de bois vert

La présidente du Rassemblement national a dit tout le mal qu'elle pensait du nouveau ministre de l'Intérieur dans une interview accordée au Parisien.

Attachée aux questions sécuritaires et migratoires, Marine Le Pen ne voit pas d'un très bon œil Christophe Castaner dans le costume de ministre de l'Intérieur. Dans une interview au Parisien, la présidente du Rassemblement national étrille l'ex-délégué général de La République en marche, le qualifiant notamment d'"incompétent". D'ailleurs, selon elle, "le président de la République le sait : il l’a d’ailleurs mis sous la tutelle de Laurent Nunez", le nouveau secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Intérieur.

L'Intérieur inaudible, Macron trop autoritaire

 "Monsieur Castaner est un socialiste, un immigrationiste, un laxiste. Pas un de ses propos ne permet d’avoir la moindre assurance sur l’amélioration d’une situation dont je tiens à dire qu’elle est catastrophique", accuse-t-elle. La députée d'extrême droite a également fait part de sa vive colère, reprochant au pensionnaire de la place Beauvau son silence après le suicide de la policière Maggy Biskupski, présidente de l'association Policiers en colère. "Il y a dans son décès toute une série de symboles sur l’abandon de la police par le gouvernement, mais aussi par les élites autoproclamées", déplore-t-elle. "Elle est symbolique aussi de la pression permanente de la hiérarchie sur les policiers. Il faut réarmer matériellement et moralement la police. Et je n’entends pas la réponse de Monsieur Castaner".

Plus globalement, Marine Le Pen fustige la politique du gouvernement, notamment la possible réforme de la loi de 1905, qui vise à mieux encadrer le culte musulman. "Je n’accepterai pas qu’on charcute la loi de 1905 pour cacher les échecs successifs des gouvernements qui n’arrivent plus à la faire appliquer", affirme-t-elle, ajoutant ne "pas du tout" croire "à la volonté du président de limiter l'islam radical". "Deux ou trois mosquées salafistes ont été fermées en 18 mois, le financement étranger des mosquées n’a pas été interdit", argue-t-elle, avant de mettre en cause le "syndrome de toute puissance" et l'"autoritarisme" du chef de l'Etat, Emmanuel Macron.

"Personne n'est dupe"

Accusée de récupération politique par la majorité présidentielle, celle qui s'est affichée aux côtés des automobilistes mécontents de la hausse du prix des carburants, a catégoriquement démenti toute stratégie électoraliste. "C’est l’argument de ceux qui n’ont absolument rien à dire et qui sont à côté des préoccupations des Français. Ils agitent le spectre de la récupération, mais personne n’est dupe", estime-t-elle. "Les Français qui manifesteront samedi [17 novembre] veulent juste exprimer leur mécontentement de manière pacifique. Je suis d’ailleurs étonnée de voir comment le gouvernement traite avec un grand mépris cette manifestation. Il y a même une forme d’hostilité, de violence", conclut-elle.

Le Parisien

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