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La population mondiale pourrait atteindre son maximum en 2050
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Démographie

Une étude espagnole publiée dans le journal Simulation indique que la population atteindrait son maximum en 2050 à 8 milliards d'individus avant de baisser.

Et si tout le monde avait tort… Alors que la plupart des démographes se mettent d'accord pour dire que la population mondiale ne cessera pas d'augmenter avant 2100, une étude espagnole réalisée par l'Université autonome de Madrid et publiée en février dans le journal Simulation indique qu'elle pourrait au contraire atteindre son niveau maximal en 2050 à un peu plus de 8 milliards d'êtres humains avant de retomber à 6,2 milliards d'individus d'ici la fin du siècle. Il y aurait donc moins de personnes vivant sur la Terre en 2100 qu'aujourd'hui. Pourtant en 2011, les Nations unies assuraient que la population globale atteindrait 10,1 milliards de personnes, soit une augmentation de 50% par rapport à la population actuelle de 7 milliards de personnes. Le rapport de l'ONU indiquait que seul un taux de fertilité en baisse pouvait entraîner un déclin de la population au 21ème siècle.

Les universitaires espagnols à l'origine de la nouvelle se sont appuyés sur des techniques de physiques pointues afin d'analyser les données démographiques des Nations unies comprises entre 1950 et aujourd'hui pour arriver à leurs conclusions. Ils ont alors montré que les hypothèses quant aux taux de fertilité de l'ONU étaient en fait réalistes.

Le professeur Muñoz, auteur de l'étude, explique ainsi que "jusqu'au milieu du XXe siècle, nous avions à la fois un taux de natalité et un taux de mortalité élevés. Mais le taux de mortalité a fortement baissé dans la seconde moitié du 20ème siècle, grâce aux progrès médicaux et à l'amélioration des conditions de vie dans de vastes parties du monde. Enfin, depuis 30 ans, nous assistons à une forte diminution globale des naissances au niveau mondial".

L'universitaire tire donc les conséquences de cette étude et met en garde : "Il est clair à présent que le défi qui nous attend dans la deuxième moitié de ce siècle n'est pas la surpopulation mais bien le vieillissement accéléré de la population mondiale".

Un tel déclin de la population mondiale pose en effet des questions sur l'avenir des réserves de nourriture, de la gestion de l'eau, de l'empreinte carbone, mais aussi de l'urbanisation. 

Lu sur The Atlantic

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