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La députée Frédérique Dumas quitte LREM pour l'UDI
©JACQUES DEMARTHON / AFP

Coup de gueule

Dans un entretien au Parisien, dimanche 16 septembre au soir, l'élue s'attaque violemment au parti présidentiel et au gouvernement.

Frédérique Dumas sait choisir ses moments. Alors que l'exécutif fait face à une rentrée des plus compliquées, la députée des Hauts-de-Seine claque la porte de La République en Marche. En annonçant son intention de rallier le groupe UDI-Agir à l'Assemblée nationale, elle a évoqué dans les colonnes du Parisien les raisons de ce départ surprise.
De l'affaire Benalla à l'élection sans surprise de Richard Ferrand au perchoir, en passant par les nominations d'Agnès Saal et Philippe Besson à des postes prestigieux, Frédérique Dumas perçoit des dérives inquiétantes dans la présidence Macron. "Ce que dit Alexandre Benalla des sénateurs montre qu’il y a encore une forme d’impunité. Et Richard Ferrand à la présidence de l’Assemblée… Sa procédure judiciaire, même s’il n’est jamais mis en examen, est une épée de Damoclès sur une fonction très importante. Il ne s’agit pas de mettre en cause leurs compétences, mais pourquoi nomme-t-on consul Philippe Besson qui a fait un livre sur le Président ? Pourquoi, quand on a décapité pratiquement tout le ministère de la Culture, la seule nomination que l’on fait est celle d’Agnès Saal (condamnée pour 'frais de taxis indus') ? L’exemplarité, c’est aussi une question de bon sens.", estime l'élue.
Actuellement ministre de la Culture, et récemment épinglée par le Canard enchaîné pour l'agrandissement des locaux parisiens d'Actes Sud, Françoise Nyssen se voit aussi pointée du doigt par Frédérique Dumas : "La question de son maintien au ministère ne se pose pas, alors qu’elle est en charge de la réglementation du patrimoine qu’elle reconnaît elle-même ne pas avoir respectée, qu’on lui enlève le livre pour cause de conflit d’intérêts, que la politique culturelle est d’un vide abyssal, c’est totalement anormal !".
L'ex-députée macroniste, qui a "le sentiment d'être sur le Titanic" pointe aussi l'absence de libre-arbitre des élus de la majorité : "Même donner un avis est vu comme une fronde s’il n’est pas conforme", dénonce-t-elle. Et d'ajouter : "On nous explique que les ministres doivent faire des sacrifices personnels en abandonnant leurs convictions, leurs idéaux. Qu’il faut avaler toutes les couleuvres, pour rester au gouvernement. C’est dangereux."
Lu sur Le Parisien

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