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La basilique du Sacré-Coeur recouverte de graffitis anarchistes : les élus parisiens condamnent
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Attaque

Les inscriptions ont été faites avec une bombe de peinture rouge. La police recherche activement les auteurs de ces tags.

D'après plusieurs sources policières, la basilique du Sacré-Coeur à Montmartre a été recouverte de graffitis anarchistes. Toujours de source policière, les inscriptions ont été faites avec une bombe de peinture rouge. On pouvait aussi lire "Ni Dieu, ni maître, ni État", "À bas toute autorité", "Feu aux chapelles", "Fuck le touriste" écrit sur les murs de ce monument. A quatre jours du premier tour des élections municipales, les réactions politiques ont été nombreuses.

"Je condamne avec la plus grande fermeté les inscriptions posées la nuit dernière sur la porte et le parvis de la Basilique de Montmartre. Ces dégradations, et ce ne sont pas les premières, sont inacceptables", a d'abord écrit Bertrand Delanoë, le maire de la capitale. "Je condamne avec la plus grande fermeté la profanation de la Basilique du Sacré-Coeur de Montmartre" a dit pour sa part Anne Hidalgo. Nathalie Kosciusko-Morizet a communiqué via Twitter : "Choquée par la profanation de la basilique de que je condamne fermement".

Jean-François Copé a réagi par communiqué. "Au même titre que je me suis toujours indigné des actes islamophobes ou antisémites, j'ai été profondément choqué d'apprendre l'odieuse profanation du Sacré-Coeur de Montmartre" écrit-il avant de dire que pour lui, "la multiplication de ces violences antireligieuses et de ces appels à la haine est absolument inacceptable dans notre République". Wallerand de Saint-Just, le candidat FN à la mairie de Paris, juge la profanation "odieuse" et note qu'elle "n’est pas étonnante dans le climat actuel".

Manuel Valls a voulu se montrer très ferme disant, "ces inscriptions sont une offense aux fidèles catholiques et une atteinte grave à un monument emblématique du patrimoine architectural parisien. Chaque fois qu'un lieu de culte est ainsi visé, ce sont les fondements de notre République qui sont contestés. Tout est mis en oeuvre pour identifier et interpeller les auteurs de ces actes afin qu'ils en répondent devant la justice".

Lu sur Le Parisien.fr

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