L'Ukraine a déployé ses forces armées dans l'est du pays face aux insurgés pro-russes, Poutine a demandé à l'ONU de condamner les actions de Kiev<!-- --> | Atlantico.fr
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Les chars ukrainiens sont à la frontière
Les chars ukrainiens sont à la frontière
©Reuters

Mise au point

Sur le plan diplomatique, il n'y a aucune avancée notable Américains et Russes campant sur leurs positions. L'Ukraine est "au bord de la guerre civile" selon le Premier ministre russe Dmitri Medvedev.

La situation en Ukraine est dans l'impasse. La tension est de plus en plus palpable : ce mardi, l'Ukraine a déployé ses forces armées dans l'est du pays face aux insurgés pro-russes, un geste fort alors que 40 000 soldats russes ont été placés à la frontière par Vladimir Poutine. Sur le front diplomatique, les présidents américain et russe se renvoient chacun la responsabilité de l'escalade de la violence. Par ailleurs, le président  russe Vladimir Poutine attend une condamnation explicite des Nations Unies et de la communauté internationale contre Kiev après le lancement de l'opération de reconquête des villes de l'Est du pays, tenues par des séparatistes pro-russes.

Ce mardi soir, la chaîne de télévision russe Russia Today a annoncé l'entrée d'au moins 500 militaires ukrainiens dans la ville de Sloviansk.

Plus tôt dans l'après-midi, une colonne de blindés de l'armée ukrainienne a été vue stationnée près d'Izioum, à 40 km au nord de Slaviansk, ville contrôlée depuis samedi par des hommes puissamment armés et organisés mais ne portant pas d'insignes sur leurs uniformes. Cette ville de 120 000 habitants est devenue le symbole de la dernière série d'insurrections pro-russes. Les séparatistes qui ne déposeront pas les armes seront "liquidés", a déclaré à des journalistes au nord de Slaviansk le général Valeri Kroutov, numéro deux des services spéciaux ukrainiens (SBU), qui commande "l'opération antiterroriste".

Le général Kroutov a affirmé que ces hommes non identifiés étaient des "troupes spéciales du GRU (renseignement militaire russe, NDLR) qui ont une grande expérience des conflits". C'est "un ennemi difficile", a-t-il dit, assurant que 300 d'entre eux étaient encore arrivés lundi, la plupart à Slaviansk. "On est là parce qu'on ne peut pas abandonner le territoire. Tout ce qu'on va faire, c'est protéger l'indépendance de notre pays et la paix", a déclaré un officier qui a refusé de dire son nom. Interrogé pour savoir si les militaires allaient intervenir directement, il a assuré que cette tâche était "le travail des forces (du ministère) de l'Intérieur". "Nous, on est là pour les aider."

Par ailleurs, depuis le Luxembourg, le secrétaire général de l'Otan, Anders Fogh Rasmussen a indiqué : "Nous ne commentons jamais les renseignements dont nous disposons, mais je pense que, d'après ce que l'on peut voir, il est tout à fait évident que la Russie est fortement impliquée dans cela". Il a aussi appelé la Russie à "faire baisser la tension, à retirer ses troupes de la frontière ukrainienne, à cesser de déstabiliser la situation en Ukraine et à dire clairement qu'elle ne soutient pas les actes de violence des séparatistes pro-russes".

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