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L'Etat Islamique lance une nouvelle offensive contre les rebelles syriens et se rapproche de la Turquie
©Reuters

Remontée dangereuse

Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), la prise du village de Suran dans la province d'Alep aurait fait 45 morts parmi les rebelles syriens et une trentaine dans les rangs des djihadistes.

Si la prise de la ville antique de Palmyre par l'Etat Islamique (EI) le 21 mai dernier, au détriment du régime de Bachar el-Assad, avait suscité toute l'attention, l'avancée du groupe islamique vers le nord de la Syrie continue. En effet, l'EI a récemment lancé une nouvelle offensive et s'est emparé du village de Suran, dans la province d'Alep, à l'issue de trois jours de combat et d'un triste bilan : 45 morts parmi les rebelles syriens et une trentaine dans les rangs des djihadistes, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).

D'après les informations du Washington Post, l'Etat Islamique ne serait plus qu'à une dizaine de kilomètres de la frontière turque et serait sur le point d'atteindre Bab al-Salama dans la ville d'Azaz, poste frontière entre les deux pays et unique accès pour assurer le ravitaillement des rebelles. La prise de cette zone et l'interruption du ravitaillement "permettrait au groupe djihadiste de prendre le contrôle d'Alep", a averti Abou Mohammed l'un des chefs du groupe rebelle Thuwar al-Sham, basé dans la ville turque de Gaziantep. "La situation est catastrophique" a-t-il ajouté.

Ce dernier a également expliqué au quotidien américain que les rebelles auraient communiqué les coordonnées géographiques des djihadistes à la coalition internationale afin que les Etats-Unis interviennent : "Mais jusqu'ici, nous, nous n'avons rien entendu "a-t-il ajouté. La responsabilité du gouvernement américain dans la lutte contre l'EI a récemment été critiquée par le Premier ministre irakien Haïder al-Abadi, celui-ci estimant qu'à ce stade, les Irakiens "ne pouvaient compter que sur eux-mêmes".

Lu sur le Washington Post

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