Kristian Vikernes : le Norvégien gardé à vue 24 heures supplémentaires<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
France
Kristian Vikernes : le Norvégien gardé à vue 24 heures supplémentaires
©

Prolongations

Interpellés mardi en Corrèze, lui et son épouse sont soupçonnés de préparer un acte terroriste.

La garde à vue de Kristian Vikernes, le Norvégien d'extrême droite de 40 ans soupçonné de préparer un acte terroriste, et celle de son épouse française de 25 ans, ont été prolongées de 24 heures mercredi matin, selon une source judiciaire.

Le couple a été interpellé mardi matin à son domicile de Salon-la-Tour, en Corrèze, par les hommes de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) et placé en garde à vue au commissariat de Brive-la-Gaillarde. Selon le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, Kristian Vikernes présente "un profil particulièrement dangereux pouvant porter atteinte aux intérêts fondamentaux du pays". Reconnaissant toutefois qu'il n'y a pour le moment "ni cible, ni projet identifié".

Vikernes était surveillé depuis plusieurs années par les services antiterroristes. Son arrestation fait suite, selon RTL, à l'acquisition récente de quatre fusils par son épouse, inscrite dans un club de tir. "L'enquête devra notamment établir les conditions de ces acquisitions, et leur objectif réel", a précisé Manuel Valls.

Figure du milieu black métal plus connu sous le nom de Varg Vikernes et souvent qualifié de "néonazi", le Norvégien s'était installé en France en 2010 après avoir purgé une peine 16 ans de prison dans son pays pour l'assassinat, en août 1993, du guitariste de son groupe de musique. A l'époque, Vikernes avait accueilli avec un sourire sa condamnation à 21 ans de prison ferme. Le Monde lui consacrait hier un long portrait.

La garde à vue du couple se terminera jeudi 18 juillet au matin. Elle est susceptible d'être prolongée de 48 heures, une garde à vue pouvant durer jusqu'à 96 heures en matière antiterroriste.

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !