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Julian Assange : 10 000 mails de soutien pour sa demande d'asile en Equateur
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Le fondateur de WikiLeaks est réfugié depuis le 19 juin dans l'ambassade de l'Equateur à Londres afin d'échapper à son extradition en Suède pour une affaire de viol présumé.

Les ambassades d'Equateur aux Etats-Unis et au Royaume-Uni ont reçu plus de 10 000 mails leur demandant d'accepter la demande d'asile politique déposée par le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, selon les autorités équatoriennes.

"Plus de dix mille courriers électroniques ont été reçus pour le moment", indique le ministère équatorien des Affaires étrangères dans un communiqué publié à Quito. "Des milliers de personnes qui se rejoignent pour demander au gouvernement d'Equateur d'accorder l'asile à Julian Assange, fondateur de WikiLeaks, ont envoyé des messages constants pour exposer leur raisons", ajoute le communiqué.

Une lettre a également été adressée au président équatorien Rafael Correa par l'association américaine Just Foreign Policy, qui réclame un changement de la politique étrangère américaine.

Parmi les signataires figurent les réalisateurs Michael Moore et Oliver Stone, l'acteur Dany Glover ou le philosophe Noam Chomsky. Estimant que le seul "crime (de M. Assange) est d'avoir fait du journalisme", les auteurs de la lettre dénonce une tentative d'"atteinte à la liberté de la presse et au droit du public de connaître d'importantes vérités relatives à la politique extérieure américaine". M. Correa, un dirigeant de gauche très critique envers les Etats-Unis, a déjà manifesté de la sympathie pour le fondateur de WikiLeaks et prévenu que son pays n'accepterait pas de "persécution politique".

L'Equateur a reçu une demande d'asile de la part du fondateur australien de WikiLeaks, réfugié depuis le 19 juin dans l'ambassade de l'Equateur à Londres afin d'échapper à son extradition en Suède pour une affaire de viol présumé.

L'ambassadrice équatorienne à Londres, qui a été rappelée à Quito le week-end dernier à la demande de M. Correa, a précisé que les besoins "de base" de M. Assange étaient garantis dans la mission diplomatique à Londres.

"Nous lui fournissons le nécessaire pour survivre, c'est-à-dire la nourriture, l'accès à certaines personnes qui viennent lui rendre visite", a-t-elle indiqué.

 Julian Assange craint que son extradition en Suède ne permette ensuite de l'extrader dans un second temps vers les Etats-Unis pour y être jugé pour espionnage, après la divulgation par son site de télégrammes diplomatiques américains. 

Lu sur Le Figaro.fr

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