JO de Paris : Gérald Darmanin estime qu'il est encore trop tôt pour dire si l'armée sera sollicitée pour la sécurité<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
France
Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, a évoqué au Sénat les questions de sécurité liées à l’organisation des JO de Paris.
Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, a évoqué au Sénat les questions de sécurité liées à l’organisation des JO de Paris.
©Bertrand GUAY / AFP

Accueil des touristes du monde entier

Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, a évoqué au Sénat les questions de sécurité liées à l’organisation des JO de Paris. Il a notamment évoqué « le problème important » de l'hébergement de l'ensemble des forces de sécurité.

Le ministre de l’Intérieur a été interpellé par le sénateur centriste Laurent Lafon sur le fait de savoir « quand le scénario du recours à l'armée sera officiellement annoncé » pour supplanter une insuffisance d'agents de sécurité privée lors de l'organisation des Jeux Olympiques en 2024.

Gérald Darmanin a indiqué qu'il faudrait attendre « février ou mars » pour avoir un avis plus tranché sur cette question : 

« Si à la fin des fins, il manque un certain nombre de personnes, nous regarderons ce que nous pourrons faire. Mais nous pensons qu'un grand pays comme la France est capable de répondre à cet enjeu de sécurité privée ».

Au début du mois prochain, le comité d'organisation des Jeux Olympiques (Cojo) va commencer « à dépouiller » les appels d'offres lancés auprès des entreprises. 

22.000 agents seront nécessaires pour sécuriser les sites de la compétition, sous la responsabilité du Cojo.

En cas de difficultés ou de pénurie, la Cour des comptes a récemment précisé que c'est au Cojo de payer l'Etat si l'armée venait à être mobilisée. 

La répartition des forces de police de sécurité publiques et privées a fait l'objet de la signature d'un protocole de sécurité entre l'Etat et le Cojo. Une annexe est prévue pour la question spécifique de la cérémonie d'ouverture sur la Seine.

35.000 à 40.000 policiers et gendarmes et des milliers d'agents de sécurité privée qui ne seraient pas Parisiens vont devoir être hébergés à Paris et dans sa proche banlieue lors des Jeux Olympiques.

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !