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Jérôme Cahuzac maintient que son compte à Singapour est un trésor rocardien
©Reuters

Baron noir ?

En appel dans son procès pour tenter d'expliquer ses "placements" à l'étranger, l'ancien ministre affirme avoir voulu soutenir une éventuelle campagne de Michel Rocard.

Il y a cinq ans, le ministre en charge du redressement fiscal de François Hollande tombait pour avoir contourné la fiscalité de son pays. Mais l'histoire n'est toujours pas terminée. Jérôme Cahuzac n'en démordait pas lors de son procès en appel mardi 13 février : l'ouverture de son compte en Suisse en 1992 s'explique par sa volonté de financer le mouvement de Michel Rocard au début des années 90. Afin de constituer un butin de guerre politique pour financer l'ancien Premier ministre, le jeune Cahuzac aurait donc basculé dans l'illégalité. Il monte un compte nommé "Birdie" sur lequel vont s'accumuler tous les fonds reversés par des industries pharmaceutiques. La suite ne fut qu'une "fuite en avant", affirme-t-il : il envoie son argent à Singapour avant  d'être pris la main dans le sac, près de vingt ans après. Après la défaite de Rocard aux européennes en 1994, il dit comprendre que personne ne lui redemanderait cet argent. 

Cette ligne de défense, l'accusé la tient depuis quelques temps. Et la dernière fois, elle lui avait valu lors de son précédent jugement une peine de trois ans de prison. Cette fois-ci, il n'a pas apporté d'éléments bouleversant la donne, car selon lui les témoins qu'il ne veut pas compromettre ne veulent pas plaider sa cause. 

Cette version des faits lui a valu une forte hostilité de la part de son camp qui l'accuse de cracher sur un mort et sur l'histoire du Parti socialiste. 

Et ce même si cette affaire ne devrait pas ternir l'image de Michel Rocard : ce dernier n'en savait rien selon Cahuzac. 

Lu sur Le Figaro

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