Jeb Bush accuse Hillary Clinton d'avoir permis l'émergence de l'Etat islamique en Irak

La guerre en Irak déclenchée en 2003 par le président américain George W. Bush et soutenue par les néo-conservateurs continue de susciter la controverse aux Etats-Unis. Jeb Bush, candidat majeur pour la prochaine présidentielle du côté des Républicains s'est vivement opposé à Hillary Clinton, grande favorite chez les Démocrates pour 2016. Le gouverneur de Floride assume parfaitement le bilan de la guerre en Irak déclenchée par son frère George W.Bush et accuse l'administration Obama d'avoir permis l'émergence de l'Etat islamique en se retirant trop tôt d'Irak.

Lors de son discours à la Reagan Library, Jeb Bush a critiqué violemment le bilan de l'ancienne secrétaire d'Etat Hillary Clinton et a qualifié le retrait d'Irak en 2008 "d'erreur fatale". Le candidat républicain accuse sa rivale démocrate d'inconstance car en 2002 la sénatrice de New York avait voté en faveur de la guerre en Irak. Jake Sullivan, conseiller en politique étrangère d'Hillary Clinton a tenu à réagir en qualifiant la posture de Jeb Buh de "tentative audacieuse de réécrire l'histoire".

Les deux camps s'accusent mutuellement d'avoir favorisé l'émergence de l'Etat islamique en Irak. Le candidat républicain souhaite un renforcement des troupes américaines, notamment au sol, contrairement à sa rivale. Les Républicains considèrent toujours que la guerre en Irak de 2003 était un mal nécessaire afin de renverser le dictateur Saddam Hussein et de retarder l'arrivée inéluctable des mouvements islamistes dans la région.