Jean-Marc Ayrault sur France 2 : "Je demande à Jérôme Cahuzac de ne plus avoir de responsabilités politiques"<!-- --> | Atlantico.fr
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Le premier minstre était sur France 2 mardi soir
Le premier minstre était sur France 2 mardi soir
©Reuters

Affaire d'Etat

Le premier ministre était l'invité de la chaîne publique. Il a répondu aux interrogations concernant l'affaire Cahuzac. Découvrez ses propos.

Le premier ministre Jean-Marc Ayrault était l'invité mardi soir du journal télévisé de France 2. Interrogé sur les aveux de Jérôme Cahuzac, le chef du gouvernement français a confirmé qu'il avait eu un échange avec lui dans la journée : "J'ai eu un échange avec lui pour lui dire qu'il nous avait trahi, qu'il avait menti et que, pour nous, c'était profondément choquant [...] Il a reconnu qu'il avait fait une faute grave".

Le premier ministre a précisé qu'il "n'avait aucune raison de ne pas le croire, tout comme le président de la République, les députés... car quand il dit devant l'Assemblée nationale : "Non je n'ai pas eu de compte à l'étranger" il y a quelque chose de solennelle... Quelles sont mes raison de ne pas le croire ?"

Jean-Marc Ayrault a avoué être choqué par son mensonge car en tant que ministre "plus que tout autre citoyen, on a le devoir de la vérité". Il a précisé : "Le gouvernement que je dirige s'appuie sur une justice indépendante" pour que la vérité éclate. Il a également tenu à "saluer la presse indépendante", en l’occurrence Médiapart.

Il a confirmé : "Je ne savais rien car nous n'avions aucun élément qui nous prouvait le contraire." Quand David  Pujadas lui demande : "Vous avez eu des doutes", Jean-Marc Ayrault a répondu par l'affirmative : "j'en ai eu."

Il a aussi implicitement rapproché l'affaire Cahuzac de la mise en examen de Nicolas Sarkozy : "Au moment où on a entendu des attaques contre les juges", le premier ministre demander d'arrêter ce genre de pratiques, précisant que 'en aucun cas nous n'intervenons" dans le travail de la justice.

"Ce n'est pas parce qu'il  a une faute grave et individuelle", qu'il faut condamner tout le gouvernement, a-t-il ajouté en référence à la "République irréprochable", slogan de François Hollande durant la campagne pour l'élection présidentielle.

"Je demande à Jérôme Cahuzac de tirer toutes les conséquences à l'égard de la République et à l'égard des Français et de ne plus avoir de responsabilité politique quelles quelles soient".

"Je n'ai pas d'excuses à présenter. Les excuses, c'est à [Jérome Cahuzac] d'en faire." "Je demande que l'on arrête d'attaquer la justice, que l'on respecte le travail des juges et de la presse indépendante."

"Je n'ai pas la responsabilité à donner un pardon. C'est devant la justice qu'il doit répondre."

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