Jean-Luc Mélenchon estime qu’Adrien Quatennens « doit revenir » à l’Assemblée nationale

Invité sur France 3 ce dimanche, Jean-Luc Mélenchon s’est exprimé sur la situation d’Adrien Quatennens à l’Assemblée nationale, le député s’est mis en retrait après avoir reconnu des violences conjugales :

« Je pense qu’il doit revenir. Adrien Quatennens est un des éléments les plus brillants qui se soit imposé dans la dernière période », a indiqué Jean-Luc Mélenchon.

L’ancien candidat LFI à la présidentielle a tenu à exprimer son « affection » pour le député du Nord, ainsi que pour son épouse.

Adrien Quatennens s’est mis en retrait de la coordination de LFI en septembre après avoir reconnu des violences contre son épouse, qui a depuis déposé plainte. Le député n’a pas siégé à l’Assemblée nationale depuis.

« J’ai cru comprendre qu’il faisait l’objet d’un arrêt maladie » a précisé le leader de la France Insoumise.

Jean-Luc Mélenchon considère que Adrien Quatennens « n’est pas un violent parce qu’il a été violent une fois, il y a de cela plus d’un an » et « n’a jamais recommencé cette violence ».

Sur le plateau de France 3, Jean-Luc Mélenchon plaide pour une « graduation des peines qui lui sont infligées » et souhaite « que cesse le lynchage qui a été fait de lui », en déplorant une « répétition de gifles politiques qui lui sont données du matin au soir dans tous les médias » au cours de « trois semaines de lynchage » où « on n’a tenu aucun compte de la parole de sa femme, ni de la mienne au passage ».

Jean-Luc Mélenchon a été critiqué vendredi après un tweet polémique évoquant la Révolution française et la marche du 16 octobre prochain contre la vie chère. Le porte-parole du gouvernement Olivier Véran considérait que le message de Jean-Luc Mélenchon était un « appel à la violence sociale ».

Selon Jean-Luc Mélenchon, la marche du 16 octobre, à laquelle appellent LFI, le PS et EELV, « c’est la marche du peuple qui a faim, qui a froid ». Le leader de La France insoumise a assuré que la manifestation se déroulerait sans violence. « La violence c’est le rêve de Macron, c’est lui qui espère qu’il y ait de la violence », a-t-il indiqué.