Jean-Claude Junker ne veut pas de second mandat à la tête de la Commission européenne<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Europe
Jean-Claude Junker ne veut pas de second mandat à la tête de la Commission européenne
©Reuters

Suivant

Le président de la Commission européenne dresse un tableau très pessimiste de l'Union européenne.

Cinq ans, pas un de plus. Contrairement à José Manuel Barroso, qui avait passé 10 ans à la tête de la commission européenne, son président actuel Jean-Claude Juncker ne compte pas briguer de second mandat. En poste depuis 2014, il restera donc à la commission jusqu'à 2019, a-t-il annoncé ce dimanche sur les ondes de la radio publique allemande Deutschlandfunk qu'il ne briguerait pas un deuxième mandat en 2019. En 2014 "ce fut une belle campagne électorale. Mais il n'y en aura pas de seconde, car je ne me porterai pas candidat une seconde fois", déclare-t-il.

Les raisons de l'ancien Premier ministre luxembourgeois semblent liées au pronostic très sombre qu'il a de l'état de l'Union européenne. Alors que son ambition au début de son mandat était de faire remonter la confiance des opinions publiques dans le projet européen, le voilà à présent occupé "plusieurs heures par jour, à planifier la sortie d'un Etat membre, ce n'est pas un travail d'avenir", a-t-il dit.

"Est-ce que le moment est venu où l'Union européenne des 27 doit montrer de l'unité, de la cohésion et de la cohérence ? Oui, je dis oui s'agissant du Brexit ou de Trump (...). Mais j'ai quelques doutes justifiés que cela arrive vraiment."  Il estime que les pays de l'union évoluent dans des directions opposées. "Les Hongrois et les Polonais veulent-ils exactement la même chose que les Allemands ou les Français ? J'ai de grands doutes". 

Il est aussi très amer sur le Brexit. "Les Britanniques vont réussir, sans trop de difficultés, à diviser les 27 autres pays de l'UE. Les Britanniques savent déjà très bien comment s'y prendre. On promet telle chose à l'Etat A, telle autre à l'Etat B et encore autre chose à l'Etat C et au final il n'y a pas de front uni européen." 

Lu dans Euronews

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !