IVG : la Constitution est bien le « réceptacle des droits sociaux et des droits et libertés » répond Braun-Pivet à Larcher<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Politique
Elle réagissait à des déclarations de son homologue du Sénat, Gérard Larcher, qui s'est dit opposé mardi à l'inscription de l'interruption volontaire de grossesse dans la Constitution.
Elle réagissait à des déclarations de son homologue du Sénat, Gérard Larcher, qui s'est dit opposé mardi à l'inscription de l'interruption volontaire de grossesse dans la Constitution.
©Joël SAGET / AFP

Débat

La présidente de l’Assemblée nationale a affirmé que l’analyse du président du Sénat quant à l’inscription de l’IVG dans la Constitution est fausse.

La présidente de l'Assemblée, Yaël Braun-Pivet, a jugé que le président du Sénat Gérard Larcher avait commis une erreur dans « le fait de dire que la Constitution ne doit pas être le réceptacle des droits sociaux et des droits et libertés ».

« Je pense que le fait de dire que la Constitution ne doit pas être le réceptacle des droits sociaux et des droits et libertés, je pense que ça, c'est une erreur », a déclaré Yaël Braun-Pivet lors de ses vœux à la presse à l'Hôtel de Lassay.

Elle réagissait à des déclarations de son homologue du Sénat, Gérard Larcher, qui s'est dit opposé mardi à l'inscription de l'interruption volontaire de grossesse dans la Constitution, ce dernier jugeant que « l'IVG n'est pas menacée dans notre pays » et que « la Constitution n'est pas un catalogue de droits sociaux et sociétaux ».

La Constitution organise « la répartition entre les pouvoirs » mais son rôle est bien aussi de « consacrer les droits et libertés (...) fondamentaux », et « le droit de recourir à l'IVG est une liberté fondamentale », a-t-elle ajouté.

Le Figaro

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !