Italie : Mario Draghi accepte le poste de Premier ministre<!-- --> | Atlantico.fr
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Mario Dragi Premier ministre Italie gouvernement
Mario Dragi Premier ministre Italie gouvernement
©YARA NARDI / POOL / AFP

« Super Mario »

Mario Draghi a donné son accord au président Sergio Mattarella pour le poste de Premier ministre. L'ex-président de la Banque centrale européenne avait été sollicité pour sortir l'Italie de sa paralysie politique en pleine crise sanitaire.

Une nouvelle page de la vie politique vient de s’ouvrir en ce vendredi 12 février. Mario Draghi, l’ancien président de la Banque centrale européenne a accepté le poste de Premier ministre. Il a dévoilé son gouvernement et va prêter serment d'ici la fin du week-end, puis demander la confiance au Parlement en début de semaine. Il succède à Giuseppe Conte, qui avait démissionné le 26 janvier dans l'espoir d'être nommé de nouveau.

Les partis qui soutiennent Mario Draghi forment une coalition allant du Parti démocrate à la Ligue d'extrême droite de Matteo Salvini.

L’ancien président de la BCE est donc parvenu à trouver des accords avec les différentes forces politiques italiennes. Mario Draghi a été sollicité pour sortir l'Italie de sa paralysie politique.

Il a annoncé dans la foulée la composition de son gouvernement. Ses ministres et ses équipes gouvernementales vont se mobiliser sur la campagne de vaccination et tenter de surmonter la dépression économique en Italie. Daniele Franco va notamment hériter du portefeuille de l'Economie.

Mario Draghi avait joué un rôle majeur face à la crise de la dette de la zone euro en 2012.

Depuis que Sergio Mattarella a fait appel à lui le 3 février, Mario Draghi a multiplié les entretiens avec les partis politiques représentés au parlement.

Jeudi, le Mouvement 5 Étoiles (M5S) a aussi donné son feu vert lors d'un vote en ligne de ses militants, faisant ainsi tomber le dernier obstacle à un gouvernement d'union nationale.

L'Italie, qui approche de la barre des 100.000 décès liés à la Covid-19, a enregistré en 2020 l'une des pires chutes du PIB de la zone euro, avec un recul de 8,9%.

Au fil des années, l'Italie a accumulé une dette colossale de près de 2 600 milliards d'euros, soit 158% du PIB fin 2020, le ratio le plus élevé de la zone euro derrière la Grèce.

Franceinfo

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