Islamo-gauchisme à l'université : des universitaires de l'Observatoire du décolonialisme font un rapport, alors que le CNRS a refusé d'en faire un<!-- --> | Atlantico.fr
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©DAMIEN MEYER / AFP

Oeillères

Ce rapport sur les manifestations idéologiques à l'université et dans la recherche, sera rendu public le 19 juin

Ce rapport que le CNRS n'a pas voulu faire sur les dérives identitaires à l’université, d'autres l'ont établi. Des universitaires de l'Observatoire du décolonialisme et des idéologies identitaires ont méthodiquement recensé des preuves de ces approches militantes, glanées au fil des thèses, des revues universitaires, des programmes de recherche, des enseignements, ou des annonces de recrutement révèle Le Point.

Pour constituer ce rapport de 140 pages (qui sera rendu public le 19 juin) sur les manifestations idéologiques à l'université et dans la recherche, la dizaine d'enquêteurs a décortiqué des productions universitaires, qui, bien qu'en accès libre, sont trop rarement lues en dehors des cercles de spécialistes. Il ressort de cette immersion un inventaire non exhaustif d'écrits académiques où des métaphores sont assénées comme des faits, un patchwork qui suscite embarras, hilarité, consternation… ou les trois à la fois remarque.

Que penser d'une revue universitaire qui publie des travaux « scientifiques » présentant la France comme « étatiquement despotique, [un pays dans lequel] ce despotisme bien-pensant, appelé "République" ou" laïcité", [est lié] à des pratiques diffuses de relégation » ? demande Le Point.

Xavier-Laurent Salvador, cofondateur de l'Observatoire du décolonialisme explique : "Nous restons dans le cadre d'une évaluation par les pairs, c'est-à-dire dans le cadre normal d'un fonctionnement universitaire. Contrairement à ceux qui nous attaquent, nous n'intentons aucun procès, nous n'empêchons aucune conférence, nous ne harcelons pas les collègues jusqu'à ce qu'ils craquent, nous ne pratiquons pas la  cancel culture et nous ne donnons aucun nom !".

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