Iran : une levée des sanctions dès cette année ?<!-- --> | Atlantico.fr
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Les sanctions économiques que subi l'Iran pourrait être levées en décembre.
Les sanctions économiques que subi l'Iran pourrait être levées en décembre.
©Reuters

Apaisement

La levée des sanctions internationales imposées à l'Iran pourrait intervenir en décembre si un accord global sur le dossier nucléaire était conclu fin juin, a estimé lundi le vice-ministre iranien du Pétrole, Amirhossein Zamani-Nia.

Le vice-ministre iranien du Pétrole, Amirhossein Zamani-Nia estime que son pays pourrait se libérer du carcan des sanctions internationales dès cette année, si un accord est trouvé en juin avec les grandes puissances. "La structure des sanctions est en train d'être petit à petit détruite et il faut s'attendre à une levée totale des sanctions vers le mois d'Azar", entre le 22 novembre et le 21 décembre, a déclaré M. Zamani-Nia, cité par l'agence de presse Shana du ministère du Pétrole.

L'Iran et le groupe 5+1 (Chine, Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Russie et Allemagne) ont conclu le 2 avril un accord-cadre ouvrant la voie à un accord final d'ici au 30 juin. Cet accord garantirait le caractère uniquement pacifique du programme nucléaire iranien et lèverait en contrepartie les sanctions internationales.

"Si les sanctions sont levées, l'Iran deviendra un point central pour les projets pétroliers et gaziers", a-t-il ajouté, en évoquant les projets du ministère pour investir 200 milliards de dollars dans le secteur énergétique au cours des six prochaines années.

La levée de ces sanctions permettrait plus facilement aux autorités iraniennes de "vendre" en interne l'accord sur le nucléaire. Les milieux d'affaires sont en effet impatients de pouvoir à nouveau traiter avec des fournisseurs occidentaux.

Au-delà des sanctions, les autorités iraniennes de leur côté cherchent à démontrer qu'elles se préparent activement à entamer une nouvelle ère. Mi-mai, le gouverneur de la Banque centrale avait indiqué dans le Financial Times que l'Iran était suffisamment solide pour attirer les investisseurs étrangers. L'inflation a été ramenée de 40 à 15%, la volatilité du rial maîtrisée et l'assainissement des banques est en cours.

Cette année, l'Iran table sur une croissance de 3%. D'après le gouverneur de la Banque centrale, les premiers effets positifs d'une levée des sanctions ne se feront pas sentir avant le printemps 2016.

Lu dans Le Figaro

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