«Il n'y aura pas de hausses d'impôts» : à la rentrée du Medef, Élisabeth Borne persiste et signe<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Politique
Le président du Medef s’est insurgé contre la décision du gouvernement de reporter la suppression d’un impôt de production, ce qui constitue selon lui «un très mauvais signal».
Le président du Medef s’est insurgé contre la décision du gouvernement de reporter la suppression d’un impôt de production, ce qui constitue selon lui «un très mauvais signal».
©Emmanuel Dunand / AFP

Pression

Le président du Medef s’est insurgé contre la décision du gouvernement de reporter la suppression d’un impôt de production, ce qui constitue selon lui «un très mauvais signal».

L'exécutif a sorti le grand jeu ce lundi pour rassurer le patronat. Après un court message vidéo du président de la République, la première ministre s'est exprimée lors de la Rencontre des entrepreneurs de France, un évènement qui marque traditionnellement la rentrée du Medef. Élisabeth Borne a répété une nouvelle fois lors de cette journée qu'«il n'y aura pas de hausses d'impôts» lors du quinquennat en cours, notamment pour les entreprises. «Certains craignent que les entreprises soient davantage taxées», mais «il n'en est pas question», a-t-elle insisté.

Au début de l’été, le gouvernement a annoncé qu’il repoussait d’ici à la fin du quinquennat la suppression de l’un des principaux impôts de production, la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises ou CVAE, qui devait originellement disparaître fin 2023. «Nos entreprises, singulièrement nos entreprises industrielles, ont un impérieux besoin de cette suppression immédiate, au moment où la concurrence internationale s'intensifie et où nous devons investir massivement sur la décarbonation», a regretté le président du Medef Patrick Martin, peu avant la prise de parole de la Première ministre.

Le report de plusieurs années de cette suppression d’impôt constitue «un très mauvais signal» envoyé aux dirigeants d’entreprise, a alarmé Patrick Martin à la tribune. Cette mesure «altère la confiance des entrepreneurs dans la parole de l’État», a-t-il ajouté. Dans son message vidéo diffusé aux chefs d’entreprises réunis ce lundi à l’Hippodrome de Longchamps, Emmanuel Macron avait déclaré : «Vous savez que vous avez un président et un gouvernement qui, quand il s'engage sur des choses, le fait».

Le gouvernement justifie le report de la suppression de la CVAE par la mauvaise situation des finances publiques. «Si on ne le faisait pas, je pense que tous les chefs d'entreprise le savent, ça aurait un impact immédiat sur les taux d'intérêt et donc sur notre activité économique», a déclaré Élisabeth Borne. Le calendrier exact de la suppression de cet impôt de production dépendra donc de la maîtrise des finances publiques. Malgré cet impératif, la première ministre s’est fermement engagée à ce que «la totalité de la CVAE (soit) supprimée avant la fin du quinquennat».

Le Figaro

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !