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Vers une sortie de crise ?
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Belgique

Huit formations politiques sont prêtes à négocier en vue de former un nouveau gouvernement.

[Mise à jour 15h]

La Belgique serait-elle (enfin) en passe de former un nouveau gouvernement ? Le chef du Parti socialiste francophone belge, Elio Di Rupo, a annoncé vendredi que huit formations politiques étaient en mesure de lancer des négociations. 

Les discussions entre les responsables politiques devraient reprendre mi-août.

A la veille de la fête nationale belge, mercredi 20 juillet, le roi Albert II avait adressé une mise en garde aux responsables politiques belges, assurant que la crise risquait "d'endommager l'élan même de la construction européenne". -

Un ton grave, des temps de pause éloquents et une gestuelle inhabituelle... Albert II a clairement signifié son agacement à propos de la crise politique belge lors de son discours à la nation donné ce mercredi 20 juillet à la veille de la fête nationale.

Après plus de 400 jours sans gouvernement, le roi a expliqué qu'il était "affligé par la plus longue durée, de mémoire d'homme, de formation d'un gouvernement". Après avoir rappelé ses droits (celui d'être informé, celui d'encourager et celui de mettre en garde), Albert II a utilisé le dernier pour placer les responsables politiques et les citoyens, wallons comme flamands, devant leurs responsabilités.

"La durée de cette crise suscite (...), dans une grande partie de la population, de l'incompréhension vis-à-vis du monde politique qui n'apporte pas de solution aux problèmes. Cela risque de développer une forme de poujadisme qui est dangereuse et néfaste pour la démocratie", a t-il avertit.

Le roi des Belges n'épargne pas non plus sa population : les citoyens "doivent aussi s'efforcer de favoriser une meilleur entente entre nos communautés en faisant des pas concrets vers l'autre, en parlant sa langue, en s'intéressant à sa culture, en essayant de mieux le comprendre", a t-il dit.

Le roi des Belges a expliqué que la crise institutionnelle qui touche le pays est également préjudiciable pour l'Union européenne. La situation actuelle pourrait selon lui compromettre le rôle de Bruxelles au sein de l'UE, "voire l'élan même de la construction européenne déjà mis à mal par les eurosceptiques et les populistes".

Lu sur Coulisse(s) de Bruxelles, le blog de Jean Quatremer

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