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Hollande vante son billet et espère que l'Histoire lui rendra justice
©IAN LANGSDON / POOL / AFP

Come-back

A Arles, vendredi, l'ancien chef de l'Etat a fait le bilan de son mandat et estimé que "finalement sur un septennat c’était possible".

François Hollande était ce vendredi au théâtre antique d’Arles (Bouches-du-Rhône), dans le cadre de la 3e édition du sommet d’été des "Napoléons", communauté d’acteurs de l’innovation. A l'occasion d'une présentation de fondation qu'il va présider, "La France s'engage", il est revenu sur son expérience de chef de l'Etat.

Admettant qu’il avait "sans doute" manqué "de la pédagogie, de l’explication" durant son quinquennat, il a estimé que, "de toute façon, dans certaines périodes, l’impopularité est nécessairement au rendez-vous, et qu’on ne doit pas se plier à cette dictature d’être aimé".

"Il faut vivre avec ça, il faut accepter cette fatalité, parce que ce que l'on a à faire - je parle dans des périodes très difficiles (…) - est plus important que ce qu'on va avoir comme retour de la part de l'opinion publique", a-t-il dit.

Au départ de l'Elysée, la frustration est-elle présente ? "Moi je crois que pour tout président, même celui qui a fait quatorze ans de mandat, (...) François Mitterrand, je suis sûr que quand il est parti il avait quand même de la frustration. L’idée que l’on aurait pu faire davantage, oui, l’idée que les résultats auraient pu apparaître plus tôt, sans doute. Finalement sur un septennat c’était possible", a-t-il répondu.

Dans la soirée, s'adressant aux journalistes, il a précisé sa pensée : soulignant les "réformes que nous avons accomplies, les décisions très lourdes que j’ai prises pour le pays", il a espéré que "l'histoire [lui] rende justice" : "Le temps de la récolte arrive. J’avais encore sous les yeux des statistiques sur la création d’emplois au cours du premier semestre, je laisse une situation qui, je crois peut être utile à mon successeur".

Lu dans Le JDD

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