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Hollande maintient qu’il renégociera le traité européen
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Convaincu

Sur le plateau du 20h de France 2, il est également revenu sur la polémique déclenchée par Serge Letchimy.

François Hollande a réitéré sa volonté de renégocier le traité européen, mardi soir sur le plateau du journal de 20h de France 2, estimant qu’il y "manque un volet". "Rien n’est dit sur l’emploi, la relance de la croissance", a-t-il estimé, jugeant que ces absences d’engagements empêcheront le "retour aux équilibres budgétaires". Le candidat socialiste à la présidentielle a souligné que le traité a été signé mais pas encore voté, et qu’il faudrait pour cela que le Parlement l’approuve. Il a rappelé que cette étape est nécessaire en citant l’exemple du traité constitutionnel européen de 2005, rejeté par référendum.

Interrogé sur le soutien d’Angela Merkel à Nicolas Sarkozy, il a déclaré qu’il n’était pas "choqué" : "Madame Merkel est une dirigeante politique, elle soutient Nicolas Sarkozy qui est du même mouvement" qu’elle. "Mon seul soutien, celui que je sollicite, c’est celui des Français", a ajouté le candidat, estimant que par ailleurs il avait "dit sa disponibilité" pour rencontrer la chancelière allemande.

François Hollande est également revenu sur la polémique du jour. "Il a été sans doute blessé et humilié" en tant qu’élu de la Martinique a-t-il dit à propos député apparenté PS Serge Letchimy qui a fait un rapprochement, mardi après-midi, entre les déclarations de Claude Guéant sur les civilisations et le nazisme. A la suite de ces propos, la droite et le gouvernement ont quitté l’Assemblée nationale, entraînant la levée de la séance. Le candidat socialiste n’a néanmoins pas clairement dit qu’il soutenait Serge Letchimy.

Interrogé sur la difficulté dont fait part Marine Le Pen pour obtenir les 500 signatures d’élus nécessaires pour pouvoir se présenter à la présidentielle, François Hollande s’est déclaré favorable à une modification, à terme, des règles de parrainage, afin que "des citoyens puissent parrainer dans certaines circonstances"des candidats. Il a estimé que si Marine Le Pen n’était pas candidate, "cela serait un problème" , tout en rappelant qu’il "connaissait les montées d’inquiétude de la famille Le Pen" au moment de la récolte des parrainages, alors que depuis 1988, Jean-Marie le Pen a toujours pu se présenter.

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