Affaire François Hollande et Julie Gayet : le photographe aurait pu "attenter à la vie du Président sans problème"<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Politique
Affaire François Hollande et Julie Gayet : le photographe aurait pu "attenter à la vie du Président sans problème"
©

Mal protégé

Sébastien Valiela révèle les failles de la sécurité qui entoure le chef de l'Etat.

"J'aurais pu attenter à la vie du Président sans aucun problème". Cette déclaration n'est pas l'œuvre d'un fou ni même celle d'un mythomane mais celle de Sébastien Valiela, le photographe à l'origine des photographies de François Hollande publiées la semaine dernière dans Closer. Selon lui, "il n'y avait quasiment pas de sécurité" autour du président de la République : "Pour pouvoir se rendre à des rendez-vous avec Julie Gayet, il a dû prendre des risques".

"Le Président a, sous mes yeux, fait le tour du pâté de maison pour s'engouffrer dans un parking, sur un scooter, le casque pas attaché et avec aucun véhicule derrière", ajoute-t-il. Pis, une fois chez Julie Gayet, François Hollande ne bénéficiait, selon ses dires, d'aucune protection. "A partir du moment où il était dans l'appartement, la sécurité partait. Un dispositif autour d'un président normalement, c'est plus important que ça", s'étonne-t-il.

Et Sébastien Valiela sait de quoi il parle, étant déjà l'auteur des photographies qui ont révélé l'existence de Mazarine, la fille de François Mitterrand. "J'ai travaillé à peu près sur tous les derniers présidents. Notamment par exemple pour la photo de Mazarine, on était obligés de se placer à peu près à 300 mètres. Il y avait une quinzaine de gardes du corps, c'était très surveillé, on était loin, on avait un très gros objectif. Là, on était à proximité", se rappelle-t-il.

Quant au prix des photos, pas de fantasme à se faire : "A partir du moment où c'est une commande, on ne peut pas demander la même chose que si on faisait monter les enchères entre plusieurs journaux. Que ce soit Mazarine ou ça, c'est sans doute les histoires que j'ai vendues le moins cher".

Lu sur Le Parisien

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !