Hollande : "Je serai un acteur majeur pour un partenariat économique" Europe-Japon<!-- --> | Atlantico.fr
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François Hollande est en visite d'Etat au Japon.
François Hollande est en visite d'Etat au Japon.
©Reuters

En visite

Le président français a par ailleurs assuré ce samedi que la France et le Japon ont "tous les atouts pour donner confiance et espoir".

Un accord économique entre l’Union européenne et le Japon ? C’est en tout cas ce qu’espère François Hollande en visite au pays du Soleil levant. Le président français a ainsi déclaré devant de nombreux responsables et hommes d’affaires européens et japonais lors de sa troisième journée de visite d’Etat au Japon qu’"il faut bien comprendre que la crise dans la zone euro est terminée" assurant qu’il sera "un acteur majeur pour qu'il puisse y avoir un accord de partenariat économique entre l'Europe et le Japon". Le chef d’Etat de rappeler qu’un partenariat Japon-Europe "serait bon économiquement pour l'Europe et excellent pour le Japon".

Pour rappel des négociations de libre-échange ont été entamées. L’Union européenne demande notamment au Japon la réciprocité en ce qui concerne la levée des barrières tarifaires mais également normatives et réglementaires qui bloquent actuellement les échanges.

François Hollande a également promis qu’il accélérerait les partenariats entre les entreprises des deux pays.

Il a par ailleurs assuré que la France et le Japon étaient des grandes puissances économiques déclarant : "le sentiment a pu s'installer que l'Europe et le Japon n'étaient pas dans la même dynamique que les pays émergents qui se sont affirmés avec des taux de croissance élevés, mais je ne me satisfais pas de cette impression" ajoutant qu’"au Japon et en France, il y a en a toujours qui pensent qu'il y a eu un âge d'or hier ou avant-hier, que c'était le bon temps autrefois, quand il y avait ce sentiment d'une consommation qui progressait continûment. Nous devons dire à nos opinions publiques que ce qui compte, c'est demain, ce n'est pas hier. Nous avons tous les atouts, tous les leviers pour donner confiance et espoir."

François Hollande a poursuivi en expliquant que "nous ne pouvons pas considérer que nous avons fait notre temps et que d'autres maintenant doivent tirer l'économie mondiale. C'est nous, toujours, qui devons être à l'initiative" ajoutant : "Que des pays émergents nous rattrapent, ça fait partie de ce que nous avons toujours voulu pour le monde. Que certains puissent nous dépasser, ça fait partie de la compétition. Nous avons confiance dans le Japon, dans la relation entre l'Europe et le Japon et confiance dans notre avenir".

Lu sur Le Monde

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