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Hautes-Alpes : Marion Maréchal-Le Pen prise à partie et aspergée à la sortie d'un meeting
©Capture d'écran Youtube

Tendu

La jeune députée frontiste est sortie de sa réunion sous des jets de bière et aux cris de "fachos".

Le ton se muscle dans la campagne des régionales. Marion Maréchal-Le Pen, tête de liste du FN en Paca, a été chahutée à l'issue d'un meeting tenu jeudi soir à Guillestre, un village des Hautes-Alpes. Candidate déclarée du FN à la présidence de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, la petite fille de Jean-Marie Le Pen était présente pour une rencontre avec une quarantaine de sympathisants.

Mais plus d'une centaine d'opposants s'étaient réunis devant la salle, et la députée est sortie du meeting sous des jets d'eau et de bière, aux cris de "fachos". Une télévision locale a filmé la scène.

Le maire EELV de la ville, Bernard Leterrier, assure lui que c'est la députée qui s'est rapprochée des manifestants et qui les a provoqués. "J'avais, cependant, mis en place un dispositif de gendarmerie au cas où", a-t-il indiqué à Europe1. "Marion Maréchal-Le Pen est sortie de la salle par une autre porte que prévue. Elle s'est dirigée d'elle-même vers les manifestants. Je ne crois pas qu'il y ait eu des coups. Avec mon équipe et la gendarmerie, nous l'avons raccompagnée à son véhicule"

Mais le FN ne compte en rester là. Amaury Navarranne, tête de liste frontiste aux élections régionales,  a déposé plainte "contre X pour menace de mort et dégradations de biens privés ainsi que pour manquement grave aux responsabilités d'ordre public de sécurité et de salubrité".

De son côté, Marion Maréchal Le Pen a réagi en envoyant une lettre au ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve. Elle y rapporte que certains membres de son service d'ordre ont été "frappés, griffés, mordus et poussés à terre. Nos voitures ont également été dégradées. Comptez-vous dorénavant vous assurer de la sécurité de nos responsables politiques ou allez-vous laisser vos amis politiques pratiquer l'intimidation dans l'impunité la plus totale?"

A Paris aussi, le Front national a été pris pour cible. La permanence du Walleyrand de Saint-Just a été vandalisée dans la capitale. De l'essence a été répandue par la boîte aux lettres mercredi en début d'après-midi, alors que des militants se trouvaient dans les locaux. "On venait de recevoir des affiches et des tracts pour la campagne régionale, il suffisait d'une allumette et tout aurait cramé à grande vitesse", a souligné le candidat frontiste en Ile-de-France.

Lu sur Europe1

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