Haïti : des milliers de détenus évadés, une dizaine de morts, l’état d’urgence et un couvre-feu décrétés<!-- --> | Atlantico.fr
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Violences près du centre pénitentiaire national de Port-au-Prince, Haïti, le 3 mars 2024.
Violences près du centre pénitentiaire national de Port-au-Prince, Haïti, le 3 mars 2024.
©Luckenson JEAN / AFPTV / AFP

Chaos

Dimanche, des gangs armés ont attaqué la prison de Port-au-Prince, permettant l’évasion de milliers de prisonniers. L’état d’urgence et un couvre-feu ont été décrétés, afin de reprendre le contrôle de la capitale

Le gouvernement haïtien a décrété, dimanche, l’état d’urgence et un couvre-feu afin de reprendre le contrôle de la capitale. Cela fait suite à l’évasion de plusieurs milliers de détenus du centre pénitentiaire national de Port-au-Prince, en Haïti, provoquée par l'attaque perpetrée par des gangs armés cherchant à libérer les prisonniers.

Depuis l’assassinat en 2021, du président Jovenel Moïse, Haïti fait face à une grave crise politique, humanitaire et sécuritaire. Des gangs ont pris le contrôle de pans entiers du pays, y compris de la capitale Port-au-Prince. Les forces de sécurité sont dépassées par les violences.

Cette évasion a coûté la vie à une dizaine de personnes. Selon Pierre Espérance, directeur exécutif du Réseau national de défense des droits humains (RNDDH), seule une centaine de détenus étaient toujours présents dans la prison dimanche, sur environ 3 800 avant l’attaque perpétrée par les gangs armés. Des chefs de gangs connus et des inculpés dans l’assassinat du président Jovenel Moïse étaient notamment incarcérés au pénitencier national, situé à quelques centaines de mètres seulement du palais national.

Depuis jeudi, des gangs armés s’en prennent à des sites stratégiques, disant vouloir renverser le Premier ministre contesté Ariel Henry, au pouvoir depuis 2021 et qui aurait dû quitter ses fonctions début février.

Sud Ouest

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