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Jean-Noël Guérini assure qu'il n'est "pas du tout un voyou"
Jean-Noël Guérini assure qu'il n'est "pas du tout un voyou"
©Reuters

Affaires de famille

Au cours de son audition devant les magistrats, le socialiste s'est pour la première fois désolidarisé de son frère Alexandre.

Selon le procès-verbal de l'audition de Jean-Noël Guérini jeudi 8 septembre, que s'est procuré Le Parisien, le président socialiste du Conseil Général des Bouches-du-Rhône se dit blessé par sa mise en examen et considère qu'il ne "méritait pas cela". Mis en examen pour prise illégale d’intérêt, trafic d’influence, association de malfaiteurs et complicité d’obstacle à la manifestation de la vérité, le socialiste nie tout en bloc. Il condamne aussi pour la première fois les agissements de son frère Alexandre, chef d’entreprise spécialisé dans les déchets et mis en examen dans ce dossier de marchés présumés frauduleux.

Ainsi, alors que le juge lui demande pourquoi il a cessé ses relations téléphoniques avec son frère après avoir appris l’ouverture de l’enquête, Jean-Noël Guérini répond qu'"il y a longtemps [qu'il avait] cessé parce que son comportement [l]’insupportait, sa façon d’être, d’agir."

Les dizaines d’heures d’écoute menées par les gendarmes marseillais depuis début 2009 prouvent en effet qu'Alexandre Guérini appelait constamment les élus du département pour leur demander des faveurs. "Le jour où j’ai appris que mon frère téléphonait, j’ai pris une colère (...), explique l'élu socialiste dans le procès-verbal de l'audition. Je condamne les coups de téléphone de mon frère, je condamne les initiatives prises par mon frère, je trouve ça anormal."

Avant d'ajouter : "Ai-je donné des instructions à quiconque pour que mon frère soit traité comme un décideur et un donneur d’ordre ? Pensez vous que les fonctionnaires du conseil général qui ne sont pas des endormis ou des passifs incompétents et soumis comme j’ai pu le lire dans la presse, aient accepté de satisfaire aux fantaisies téléphoniques de mon frère, franchement je le crois pas."

Lu sur Le Parisien

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