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Grève, primaire, Euro 2016, identité : les principales déclarations de Nicolas Sarkozy
©Reuters

A l'offensive

Le président des Républicains était l'invité de la radio Europe 1 ce jeudi matin. Il a notamment fustigé l'action gouvernementale.

Nicolas Sarkozy était l’invité de la radio Europe 1 ce jeudi matin. Au lendemain d'un discours dans le Nord sur la Nation, le président des Républicains est revenu sur plusieurs thèmes de l’actualité et en a profité pour tirer à boulets rouges sur le gouvernement socialiste.

  • Sur la situation en France

"Comment voulez-vous que ça aille mieux ?", a critiqué l’ancien chef de l’Etat, faisant référence à une phrase prononcée par François Hollande en avril. "Nous sommes le seul pays d’Europe qui a une politique qui consiste à augmenter la dépense publique, à augmenter les impôts et à accroître la rigidité du droit social pour les entreprises. Tous les autres ont fait autrement". Puis d’ajouter : "Chaque jour, M. Valls annonce de nouvelles dépenses publiques pour arroser une catégorie particulière afin de les acheter dans le cadre du prochain rendez-vous présidentiel". 

Alors que le pays est toujours perturbé par les grèves, notamment dans les transports, Nicolas Sarkozy a vivement condamné la poursuite de ces mouvements."Cette grève est un scandale. Les Français ont été durement éprouvés par des inondations. Et voilà que la CGT et des syndicats minoritaires décident de bloquer le pays pour des raisons corporatistes. Il suffisait de lire dans le JDD la stratégie de M. Hollande : 'On va faire semblant de tenir sur la loi El Khomri et on lâche sur tout le reste'. On sacrifie la SNCF, comme l’Etat est faible, il cède."

Le patron des Républicains n’a également pas manqué de tacler le mouvement Nuit Debout. "La place de la République est occupée par des gens debout la nuit. Ça veut dire qu'ils sont couchés le jour ?"

  • Sur son positionnement

Alors que plusieurs membres de son parti et notamment des rivaux pour la primaire estiment que son postionnement entre patron du parti et candiat à la primaire est flou, il répond : "Il y a un an et demi, j’ai été élu pour cinq ans président des Républicains. J’ai trouvé une famille divisée, ruinée, déchirée. Aujourd’hui, nous avons plu de 250.000 militants à jour de cotisation. C’est la première formation politique du pays. Je parlais en tant que président des Républicains. Il poursuit : "Je ne vois pas comment, dans la situation que connait le pays et à un mois du conseil national qui va adopter le projet des Républicains, le président du parti, élu par les militants à un suffrage qui n’a été contesté par personne, devrait abandonner ses fonctions. Je ne changerai pas de méthode ni d’agenda. J’ai fait valoir qu’il fallait un projet pour le parti politique. Et puis, il faut préparer les législatives."

  • Sur l'identité française

"Mon père est hongrois, mon grand-père maternel était grec, a rapellé l'ancien président. "On ne m'a pas appris le hongrois et je n'ai pas appris l'histoire de la Hongrie, ni l'histoire de la Grèce. J'ai appris l'histoire de France. Et quand on a des parents d’origine étrangère, notamment maghrébine, on n’apprend pas l’histoire de l’Algérie ou du Maroc. Quand on vient en France, on adopte le mode de vie français. L’identité française, nous ne voulons pas que ça disparaisse".

  • Sur l'Euro

Alors que l’Europe de football commence demain vendredi, l’ancien chef de l’Etat, amateur de ballon rond et régulièrement présent dans les tribunes du PSG, a déclaré qu’il était "pour le maintien de l'Euro en France". "Je suis sûr que tout va bien se passer, je le souhaite de tout mon cœur", a-t-il martelé. "Mais les policiers et les gendarmes sont fatigués. Je pense que le choix des fanzones n'est pas adapté à la situation. Puis de se livrer à une éloge de l'équipe de Didier Deschamps. "J'espère que l'Equipe de France gagnera l'Euro et je serai au Stade de France, demain soir, pour l'encourager. Cela fait longtemps qu'on n'a pas eu une équipe aussi belle, avec un tel état d'esprit."

Lire aussi : Une primaire sans vainqueur légitime ? Et si la droite fonçait vers le scénario noir de deux candidats à quasi égalité

Lu sur Europe 1

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