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Grèce : la semaine de tous les risques
©Reuters

Crucial

Le gouvernement d'Alexis Tsipras doit faire adopter les réformes promises, au risque de nouvelle défections. Selon la presse grecque, le Premier ministre serait prêt à démissionner s'il n’obtient pas le soutien de ses députés.

Le marathon reprend pour Alexis Tsipras, très fatigué par des mois de bras de fer. Ce lundi, les banques vont de nouveau ouvrir pour donner un peu d'air à l'économie du pays. En revanche, la forte hausse de la TVA, que refusait obstinément le chef du gouvernement avant de finalement céder, devrait plutôt étouffer les Grecs.

En échange, les 7 milliards d'euros promis par l'Europe vont être avalés par les créanciers à une vitesse folle. Cette semaine, la troïka va faire son retour sur le sol. Mauvais souvenir pour ceux qui ont élu Alexis Tsipras au pouvoir.

Cette semaine, il devra surtout faire voter ses premières réformes. Quelques jours après son remaniement gouvernemental, en raison d'esprits rebelles dans certains ministères, Tsipras espère, cette fois, compter sur les députés Syriza pour le soutenir. Selon le journal Avgi, proche du parti, le vote de mercredi (sur la justice civile et la législation bancaire) sera un quitte ou double. Si le Premier ministre n'obtient pas le soutien de ses députés, alors il démissionnera.

De son côté, Angela Merkel n'a pas l'intention de faire le moindre cadeau et écarté toute réduction de la dette grecque. "La Grèce a déjà obtenu des allègements" s'est-elle justifiée à la télévision. "Il y eu une réduction (...) de la dette des créanciers privés, les délais (de remboursements) ont été rallongés et les taux d'intérêts ont été baissés."

La marge de manœuvre de la Grèce sera serrée.

Lu sur 20 Minutes

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