Grèce : Jean-Claude Juncker "préférerait des visages familiers" au pouvoir

Grèce : Jean-Claude Juncker "préférerait des visages familiers" au pouvoir La gauche hurle à l'ingérence alors que les élections présidentielles auront lieu mercredi 17 décembre. "Ma préférence serait de revoir des visages familiers en janvier." La petite phrase est anodine mais lorsqu'elle vient du président de la Commission européenne et qu'elle concerne la Grèce, ce n'est plus la même histoire. Interrogé sur une chaîne autrichienne, Jean-Claude Juncker a créé la polémique puisque l'opposition de gauche en Grèce parle désormais "d'ingérence grossière" et l'accuse de supporter l'actuel premier ministre conservateur.

La polémique a rapidement rejoint les réseaux sociaux où le hashtag #GreeksAskJuncker truste les premières places dans le pays, pour se moquer des conseils de Juncker. "Cher monsieur Juncker, J'attends toujours vos brillants conseils. Ne serait-il pas préférable d'abolir de façon permanente les élections" interroge, non sans ironie, l'un d'eux.

En tout cas, c'est une nouvelle polémique pour Jean-Claude Juncker déjà montré du doigt sur sa gestion du Luxembourg lorsqu'il était Premier ministre. Il avait alors participé à un programme d'évasion fiscale pour les entreprises européennes.

Dear Mr @JunckerEU I' m still waiting for your brilliant advise. Wouldn' t it be better to permanently abolish elections? #GreeksAskJuncker

— Φίλων Φίλωνος (@FilonosFilon) 13 Décembre 2014

Dear @JunckerEU I want to launch a startup company but i don't want to pay taxes in #Greece please dm with some info #GreeksAskJuncker

— Souidos (@Souidos) 13 Décembre 2014