Grèce : face à face tendu ce vendredi entre Athènes et la zone euro<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Economie
Grèce : face à face tendu ce vendredi entre Athènes et la zone euro
©Reuters

Tremblez

Une réunion aura lieu ce vendredi afin de trouver un compromis sur le prolongement du financement pour la Grèce. S'il y a échec, une nouvelle période d'incertitude pour l'Europe s'ouvrira.

Journée sous haute tension ce vendredi. En effet, une réunion aura lieu ce vendredi entre Athènes et la zone euro afin de trouver un compromis sur le prolongement du financement pour la Grèce. S'il y a échec, une nouvelle période d'incertitude pour l'Europe s'ouvrira. Une perspective inquiétante pour toute la zone mais aussi les Etats-Unis qui ont mis en garde contre cette perspective.

Dans ce débat, les positions sont toujours figées. La Grèce veut tourner résolument la page de l'austérité mais l'Allemagne, représentée par le conservateur Wolfgang Schäuble, exige qu'Athènes poursuive l'assainissement de ses finances publiques. Elle lui demande aussi d'engager de véritables réformes structurelles déjà réclamées afin d'avoir ses plans de soutien d'un montant de 240 milliards d'euros.

A LIRE AUSSI - Bras de fer avec la Grèce : respecter les règles européennes, oui... Mais qui les respecte vraiment ? Petit tour d'Europe des "désobéissants"

La Finlande, les pays baltes, l'Espagne et le Portugal sont aussi sur la même ligne que l'Allemagne qui "bloque". "Il y a un vrai problème de personnes entre l'austère Wolfgang Schäuble et son homologue grec, Yanis Varoufakis" a confié une source. Jeudi sous la pression, Athènes a demandé une "extension" de l'accord d'assistance financière de 6 mois. Le gouvernement grec s'est dit également prêt à accepter la "supervision" de ses créanciers (UE, BCE et FMI). Il réclame en échange une certaine "flexibilité" permettant de revenir sur les mesures d'austérité les plus douloureuses. 

Quelques heures plus tard, le ministère allemand des Finances a sèchement rejeté cette demande n'y voyant "pas de solution substantielle". Cette position a ensuite été tempérée par le ministre de l'Economie, le social-démocrate Sigmar Gabriel, qui a parlé d'une "base de négociations". Les discussions sont âpres et cela devrait encore être le cas en milieu d'après-midi.

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !