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Grâce de Jacqueline Sauvage : en 2006, François Hollande voulait supprimer la grâce présidentielle
©XAVIER LEOTY / XL / AFP

Couac

En tant que Premier secrétaire du Parti socialiste, il réagissait à l'amnistie de Guy Drut.

La décision de François Hollande de grâcier Jacqueline Sauvage, condamnée par deux cours d'assises pour avoir abattu son mari de trois balles dans le dos, a fait l'unanimité de la classe politique. Mais celui qui est aujourd'hui président de la République s'est prononcé pour la suppression de la grâce présidentielle en 2006, lorsqu'il était Premier secrétaire du Parti socialiste. 

Il s'agissait d'une affaire différente : l'amnistie accordée par Jacques Chirac à Guy Drut, condamné dans l'affaire des marchés publics d'Île-de-France, en raison de ses "services à la nation, notamment dans le domaine sportif." Une affaire différente de celle de Jacqueline Sauvage, et une amnistie et pas une grâce. Toutefois, à cette occasion, comme chef de l'opposition, le futur président propose la suppression de la grâce. 

Voici la citation in extenso, retrouvée par France Info : 

Jacques Chirac a été irresponsable en l'amnistiant car il a fait une faute de comportement. Il a lancé le pire des signaux, c'est-à-dire celui qui finalement, dans notre pays, discrédite la fonction politique, puisqu'elle laisse supposer, cette décision, qu'il y aurait deux justices. Donc je crois qu'il y aura nécessairement à faire des modifications institutionnelles au lendemain de 2007. Le Parti socialiste, j'en fais la proposition aujourd'hui, supprimera le la possibilité de grâce et d'amnistie du président de la République.

Lu sur Le Lab Europe 1

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